AVEC FEDERICO GRACIA LORCA !...
un instant, une minute, un siècle ;
mais que tous sachent bien que je ne suis pas mort ;
qu’il y a sur les lèvres une étable d’or ;
que je suis le petit ami du vent d’Ouest ;
que je suis l’ombre immense de mes larmes. »
Ne laisse plus la durée
disposer circonscrire arbitrairement l'horizon
Elle fausse comme elle fauche le chant de l'éternel
Sois des-accords incessants
qui des sens hermétiques de la libre Pensée
au non-sens fertile de l'imaginaire
prennent enfin leur dernier envol
Qu'il te soit rendu en leur nom d'étoile
ce sublime-petit-brin-d'âme
de sagesse et de révélation
Outrepasse ainsi le libre-arbitre
glane ailleurs au-delà déjà
toute latitude d'enfreindre le diktat
devers la finitude de la raison
ou tout credo raisonnant comme figé
face aux Océans fidèles à la Vérité d'en-Haut
Si tu survis sous couvert de la masse d'une chape
en-durant pauvre migrant d'un siècle
selon le dictamen frileux les entraves
d'une conscience au corps résignée
Si tu trépasses en louant le dogme
à cor et à cri quand il nie la vie
la norme et le code irrévocables
en guise d'uniformes d'habitudes rodées
Quels gâchis dès lors avoir communément
et aveuglément accomplis
Que je te répondes Psyché
saches
En définitive que je demeure
jamais moins seul que solitaire
Loin de la folle multitude
qui dévore qui travestit la foi ou l'espoir
accusant les rudesses d'une attente
qui n'en finit plus de perdurer
de déchoir
Alors
lentement au tout harmonieux de l'étang(t) je me fonds
§
Marin - Insurrection -