" UN AIR DE LIBERTÉ " RAPPEL !...
Guerres d'INDOCHINE
Nous aurons vécu de 1961 à 1964 à Phnom Penh, poussant de temps à autre quelques virées vers le Sud Vietnam, les abords du Golfe de Siam, le Cambodge profond des rizières et des lacs, jusqu'à Angkor Vat !
Nous découvrîmes un peuple merveilleux, paisible, comme résigné, hospitalier malgré un passé proche tourmenté ou menaçant, encore et encore !
Les années génocides devaient se perpétuer plus tard, avec la deuxième guerre du Vietnam, puis avec la dictature des Khmers Rouges, leurs atrocités !
Mais tant de différences, une Culture millénaire, : rien ne pouvait justifier les exactions et les forfaitures des empires coloniaux, les forfaits qu'ils allaient semer et qui germeront, fermenteront tragiquement quelques années plus tard, partout, à travers les Mondes déchus de leur souveraineté, de leur légitimité, de leur liberté, de leur dignité !
Aujourd'hui, ce lourd tribut sourd des arcanes d'un nouvel ordre mondial piloté par les pourfendeurs de l'auto-détermination, des nouveaux statuts et autres formes d'indépendances qu'ils pilotent de loin, tout en pressant encore le citron, via les nouveaux termes de l'échange humain, commercial et industriel.
C'est toujours le peuple qui trinque ! Rien n'aura vraiment changé, jusqu'aux funestes horizons de l'exploitation des enfants, des femmes, des esclaves ...
Alors que la guerre massacrait les Civils par milliers dans les campagnes, nous exportions la corruption, le vice et le jeu, l'enfer des addictions, le trafic des armes, l'esclavage et la prostitution, combien d'autres d'infections !
C'est bien de cet enfer moderne et de raison qu'il convient de traiter, Mrs les Intellectuels et les Académiciens, au plus haut niveau du style et de la forme des Lumières
!
UN AIR LE LIBERTÉ
Nous pensons aux milliers de familles endeuillées, martyrisées, aux soldats morts en vain, passés par les souffrances atroces de la captivité, après les horreurs de 39 / 45 ! Combien de destinées, de couples défaits, de tristesses irréversibles ?
Je pense à eux, à celui qui fut mon Oncle, là-bas et qui revint un jour, muet, durant 18 mois. Il était parti se battre au Vietnam, dans les rizières et la Jungle.
Il s'ôta la vie, plus tard ... Alors, Mr D'Ormesson, nous chantons encore cette chanson avec Jean Ferrat, un poète-chanteur et récusons votre propos d'antan ! L'auriez-vous fait que nous en eussions été reconnaissants.
Fallait - il encore réitérer le propos avec l'Algérie, la Corée, d'autres contrées prises sous le joug de l'impérialisme et des empires inflexibles
?
FORFAITURES IMPERIALES