Côte d'Azur ! Les vents auront été moins forts que prévus, du moins au large, entre Sardaigne et Baléares. Le coup de mer aurait pu s'avérer dévastateur... Il n'appartient pas à l'homme de se dresser contre la mer et l'océan. Qu'il ait la sagesse de s'effacer. La Nature lui accordera une seconde chance en dessinant un autre trait de côtes, plus beau que tout, selon ses fantaisies et son immense originalité
!
A l'ocassion d'un fort coup de vent Large de secteurs SSE à SSW, les côtes Occidentales del'Îles de Corse, mais plus particulièrement de Provence - Côte d'Azur ont été balayées par une forte mer. Nous avons pu également observer quelques dépôts de poussières rouges en provenance d'Afrique du Nord, la Tempête ANA ayant plongé très bas son spectre de vent à l'avant d'un vaste système dépressionaire. D'ordinaire, de tels phénomènes surviennent en automne, Octobre / Novembre ou au printemps ; il est donc assez tardif !
De très basses pressions associées à un imposant Talweg, de fortes précipitations et des grains violents au Large des zones marines, un long fetch, le relief et l'exposition des côtes, la vie tumultueuse des fleuves et de torrents entrés en crue, tout cela concourt au déchaînements des éléments marins, à la montée inexorable des eaux par surcotes de marées- ( de tempête ) - et vagues de submersion . Ces coups de mer ne laisseront plus de prendre de l'ampleur, de la vigueur, bousculant les ouvrages inutiles de l'homme.
Le dérèglement climatique revêtira une part de plus en plus prégnante sur ces phénomènes de coups de mer, de " Cavaliers de Mai " , tels que nous les connaissons déjà
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LA VRAIE BONNE OPTION
URGENCES LITTORALES
Et notre post et cet article viennent conforter les contributions précédentes relatives à la solidification, au maintien du trait de côte via le cours naturel des choes et du temps.
En effet, le Littoral doit reprendre, recouvrer les limites et les sphères d'influences qui étaient les siennes, avant l'urbanisation ; une disposition salutaire qui permette à nouveau les échanges de matériaux qui se produisent depuis la nuit des temps au niveau de l'interface Mer / Terre - Rivages.
Apports massif d'arènes, de sable, d'alluvions, de limons de toutes sortes afin que se fixe un type de végétal souvent endémique ou du moins spécifiques de nos régions et territoires méditerranéens et littoraux. C'est là une mesure vitale de prospective et de prévention.
Il est impérieux de redonner espace et recul à nos rivages afin que les éléments se défendent justement contre la montée des eaux et ouvragent un nouveau trait de côtes.
Les enjeux sont majeurs, il y va de multiples économies touristiques locales et nationales. On ne se défendra pas contre les assauts des flots et tout ouvrage destiné à défier la mer signera à chaque fois une défaite, un échec face aux forces liquides voraces, capables de tout engloutir ou de reporter plus loin, au vent, sous le vent des obstacles, un volume d'effets contraires et des phénomènes d'érosion encore plus dévastateurs.
Ainsi d'une mesure de sagesse face à la mer, aux crues, à la montée des eaux, aux coups de mer de plus en plus menaçants et invasifs. Comment protéger, défendre des milliers de kms de côtes si ce n''est par les voies naturelles, les éléments et l'espace devenant nos alliés.
Sommes - nous tout juste en mesure d'aider, de participer humblement à la recomposition des espaces naturels marins, les dotant de tous les moyens de fixation du substrat, des algues aux bois, des remblais qu'occasionne la pose de haies naturelles et de ganivelles ; il y a tant de moyens intégrés et désormais durables.
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