CORSE /LE DOSSIER ELEANOR / AUX ELUS !...
AUX ÉLUS DE LA CTC
AUX REPRÉSENTANTS DE L'ETAT SUR LE TERRITOIRE CORSE
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La contribution d'un groupe de Travail affecté et soucieux de l'évolution de nos conditions et cadres de Vie sur l'ÎLE de CORSE. Situations de plus en plus préoccupantes que font peser sur les populations et le cheptel, les communes, les extrêmes climatiques, Météorologiques, les forfaits et les actes criminels d'origine humaine perpétrés à l'encontre de l'Environnement, de la Nature, de la Biodiversité Insulaire.
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" BRUNO - CARMEN - ELEANOR ET LES AUTRES "
ELEANOR ne rivalise pas avec XYNTHIA, fort heureusement, même si l'on peut déplorer des victimes et des complications dramatiques relatives aux crues continentales, aux incendies qui ont touché la région de Cervione, en Corse... Nous aurions eu les crues en moins ! Mais force est de constater l'exposition critique de notre Île aux extrêmes Météorologiques et Climatiques, ( depuis un certain nombre d'années déjà ) !
Le jour avant le passage d'ELEANOR, l'incendie déclaré dans les hauteurs de CERVIONE, sévissait déjà. Il avait parcouru plus de 120 Hectares de végétation et menaçait le gros bourg et ses alentours.
Toutes les données Météorologiques et Techniques relatives à la progression de cet Incendie, en période aggravée et persistante de vents violents, ( 2 Tempêtes majeures en 3 jours, Carmen et Eleanor ), requéraient de la part de Météo-France et de la Préfecture de Corse le placement de la Collectivité Territoriale en VIGILANCE ROUGE et non orange
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AUCUNE POLÉMIQUE MAIS EN CAS DE RISQUES MAJEURS PRENDRE LES MESURES ADAPTÉES
AUX CONTEXTES JUXTAPOSES DE L' INCENDIE ET DES VENTS VIOLENTS
C'est un point fondamental, un fait, un constat d'autant plus alarmant et préoccupant que nous savions, via les Prévisionnistes de Météo-France, que les territoires sous le vent de l'Île, - et Cervione en fait partie -, devaient être balayés par des vents soufflant à la Force Ouragan, supérieurs à 12 Beaufort, et dont les rafales attendues atteindraient très certainement les 200 Km / h. Prévisions qui se sont avérées justes en tout points, en toutes zones menacées et concernées par les bulletins météo.
Tout cela revêt la plus grande importance et affecte les mesures de prévention- sécurité prises en amont, à savoir le déclenchement et le déploiement de moyens bien plus importants en temps et en heures voulus par les extrêmes d'une situation déjà dangereusement dégradée par le plus terrible des ennemis : le FEU ligué aux Vents Violents.
Aucun canadair n'est basé en Corse, ce qui constitue un véritable paradoxe, une perte de temps considérable, un affaiblissement des personnels au sol qui ne peuvent lutter à armes égales contre la mise à feu, l'accident naturel, dans l'intervalle crucial que constituent les premières heures de progressions de l'incendie en terrain très accidenté.
LA VIGILANCE ROUGE S'IMPOSAIT
Tous les relevés des Sémaphores Insulaires, ( excepté La PARATA ), concordent et nous autorisent à dire que les valeurs de vents moyens, les rafales, l'étendue même d'une pseudo tempête versent davantage dans ce que nous pourrions dénommer un OURAGAN, du type " MARTIN " - 1999 - !
Chaleurs inhabituelles sur la Corse, le Continent, pluies et inondations sur l'Hexagone, puissant effet de Föehn et vents catabatiques sur les versants Est de l'Île de Corse, autour des Caps majeurs et aussi par effets Venturi cumulés, tous ces points et paramètres laissaient entrevoir une exacerbation des rafales, à partir d'un vent synoptique déjà tempétueux, - voir Frontologie du Phénomène et relief Isobarique - Gradient et répartition des Pressions Atmosphériques sur le Bassin Méditerranéen Occidental et le Proche-Atlantique, courants jets établis et conséquents.
Bien au-delà, les Service Météorologiques craignaient et prévoyaient une très fortes dégradation quant aux violents courants Jet en Altitude et les masses d'air chaud qui ont envahi la Région impactée, générant de violents conflits de masses d'air.
LA SURVEILLANCE ET LA TRAQUE / PLUS EFFICACE QUE LA LUTTE
C'est un fait et toutes les situations de crises incendies l'auront hélas ! et tragiquement démontré ! Nous disons aux ÉLUS de l'ÎLE DE CORSE qu'il convient de mettre en place, dès le niveau Communal jusqu'au plus haut niveau, une Surveillance et une Traque incendies sans faille dès l'annonce de vents égaux ou supérieurs à la force 4 Beaufort !
N'omettons pas de circonscrire également les conditions de l'écobuage, surtout en période de brise, de vent et, à fortiori de coup de vent, un tout rigoureusement surveillé et accompagné d'un dispositif de prévention - intervention immédiat...
Bien des zones typiques de notre Île renforcent les vents, déclassent les prévisions, surprennent brutalement ; il est souvent trop tard ! .
Une surveillance et une Traque systématiques regroupant les services concertés et coordonnés des Forestiers - Sapeurs, des Sapeurs Pompiers, de la Gendarmerie, voire même de l'Armée !
Un dispositif connu et surtout médiatisé, qui instaure une véritable pression dissuasive sur le Territoire Insulaire. Il y va de la survie des terres, des micro-régions de l'Île de Corse que d'aucuns projettent visiblement de brûler ; quelles qu'en soient les causes et les mobiles !
A l'instar des fermetures de massifs, de chemins, de forêts domaniales, les patrouilles et les postes plus nombreux de surveillance méconnus devraient dissuader les Incendiaires, en toutes saisons, suivant le risque météo avéré et gradué.
LE CONTEXTE MENACE
En effet, il demeure des zones toujours fortement touchées par la sécheresse, les déficits en précipitations ! Une situation qui pourrait se prolonger. Les vents forts amplifient la menace des feux de toutes origines et compliquent les interventions.
En terrains difficiles, périlleux, accidentés, les moyens doivent être adaptés, sitôt opérationnels et complets : terrestres, aériens ! C'est une obligation, non une requête, une attente systématique : l'Etat doit suivre !...
Ce qui relève de la vigilance orange ailleurs verse de suite et régulièrement dans le Rouge en Corse, eût égard aux spécificités géographiques complexes, aux répercussions, aux interférences soudaines et parfois inattendues que les éléments en présence additionnent.
Que la Collectivité de Corse s'impose et fasse valoir le caractère de Territorialité exceptionnelle en pareilles circonstances ; nous savons combien les temps d'interventions sont importants, décisifs, dès lors que les paramètres et les facteurs se juxtaposent dans leurs logiques de destruction, de progressions fulgurantes : il faut des moyens permanents en hommes et en matériels pour endiguer et juguler la rapidité de propagation des phénomènes naturels comme des actions criminelles.
UN DOSSIER COMPLEXE AUX COMPÉTENCES TRANSVERSALES ET RECONNUES
Gérer les extrêmes climatiques et météorologiques, lorsqu'ils surviennent parfois de façon simultanée, relève d'un dispositif aux compétences transversales, aux différents pôles de décisions réunis en une seule cellule de décisions, par des techniciens, des hommes de terrains éprouvés. Le politique doit suivre et obtempérer. Les requêtes d'un tel collège d'experts ne peuvent aller que dans le bon sens et la prévision efficace.
CONCERTATION - MOYENS - SURVEILLANCE - TRAQUE SYSTÉMATIQUE DES INCENDIAIRES - AVAL DES POUVOIRS POLITIQUES - POLITIQUE COMMUNE
En matière d'Extrêmes Climatiques, de Catastrophes Naturelles, de Luttes-Incendies, ces axes de travail semblent charpenter la bonne voie vers la sérénité et la sécurité. Nous sommes en hiver et plus rien ne peut infirmer le fait que nous soyons en cette saison à l'abri du Risque Majeur Incendie, couplé à des vents violents, touchant et gagnant des sites d'une extrême inaccessibilité susceptibles de propager et de multiplier les mises à feu par effets de dispersion.
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ENFIN RECOUVRER LE TRAVAIL DE LA TERRE DE NOS ANCIENS
Soit, à très grande échelle, opter pour le Travail de la Terre par les Hommes mais aussi par la Nature elle-même, maître d'oeuvre de vastes espaces ! En effet, les Anciens avaient bien compris qu'ils devaient aller et marcher avec les saisons, la nature, les reliefs, les cours d'eau, les extrêmes météorologiques qui sévissaient aussi en leurs époques.L'équilibre de grands domaines, en tout points, prévalait.
Ils nous ont donné des leçons en laissant un leg et un patrimoine de savoirs - faire inégalés, des terrains remarquablement préservés.
Remontons cette voie, le cours des rivières, des murs et des champs, des alpages afin de remettre en état, de nettoyer, de débarasser toutes les entraves à l'eau des torrents, des plaines et des versants proches des villages et des agglomérations.
Reboisons là où les feux sont passés après avoir au possible retiré les arbres calcinés, sécurisons et protégeons, aménageons là où persitent tous les dangers de crues et de feu, ne construisons plus en zones périlleuses, redonnons aux littoraux leur envergure et toutes les chances de se reconstituer et de s'adapter aux potentiels des changements climatiques, à la puissance d'une nouvelle érosion !
Là seraient pour l'ÎLE DE CORSE de justes et précieuses recommandations, sans prix, inestimables, allant dans le sens des desseins souverains de l'Île au mille beautés, une Île qui draine des millions de visiteurs et dont il convient de protéger avec force moyens permanents, opérationnels. Les risques sont en CORSE majeurs, croisés, interpénétrés et la menace demeure.
A SUIVRE
AUX ELUS DE LA CTC
DES COMMUNES
POUR L'AMOUR D'UNE TERRE
LA CONTRIBUTION DE CORSICA...GO56
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