LES COMBES DU SOLO ?...
"... Sais-tu d'où l'on peut retranscrire ces mots ? Que ces lieux demeurent inconnus quand le nom bute sur la fin de non recevoir ... On y joue plus ; il importe un instant d'exister, comme mené par la miséricorde d'un Azur à la fois vital et impitoyable ! Et au coeur de ce dédale mouvant aux improbables issues, la candeur et l'enfance s'invitent en récusant la mort, la violence.
Des sommets de l'émotion, d'un espace - temps que la gestuelle recompose au terme de la chute comme de l'envolée, vivre, exister autrement. De ce monde chaviré, je ne retiens que l'amitié silencieuse des Puffins, la douceur d'un rayon de soleil qui maintient la petite flamme, juste avant le grand saut ..."
NO WAY
Je renais à ces contrées
que tu ne connais pas
La soif d'écrire
y étanche la fluence des sens
Parce que la mer se rappelle
à la dosse du noble bois
comme aux horizons
des îles pétrées
indéfiniment bossués
Que je m'en retourne
sainement affranchi
de leurs ondes de lumières
et de pureté
en foulant
la terre des arènes intouchées
De viles menées
en souillent sans frein ni scrupule la beauté
travestissent
la haute montagne dans la mer
Mais la splendeur est aux radieuses aurores
quand elle se lie
au couchant qui s'enroche
Fresque comblée de sereines promesses L'essaim des îles va semant
à desseins puis recompose au royaume
de dives métamorphoses
Il est de perpétuels printemps
dont les vagues fleurissent
sublimes l'accore et les tombants
de la solitude
L'écho en révèle un parfum rare l'essence
l'îlot aux souvenirs
dont nous rallions le présent
en sillonnant le temps du rêve
Je reviens à contrecoeur
d'un tout autre monde
hôte d'un jour
de l'éternité
Comme de ces maux graves
entrés en poésie
qui auront à toujours
vaincu l'inique cabale
la souffrance du quinquet la désespérance des alcools
Qu'ils me soient vertiges
profonds délires
saisissantes paréidolies
insaisissables apparitions
allants des poètes maudits
Au seuil de la folie
dont le pas bipolaire va l'amble
du trouble rebelle
Que d'iode et de sels régénèrent les rivages de l'enfance
l'absinthe marin est mon élixir
Le puissant psychotrope
qui aura vaincu le cloaque
la déconvenue
l'obscurité
En cet univers galactique
L'azur mélodieux
rassemble nos harmoniques
Immémoriale partition des choses
Le message retrouvé m'est de bon augure
Qu'il guide désormais la Voie
où tant de possibles au loin fulgurent
§
MARIN - ALPHA LYRAE -
2 ème Ecriture - en cours - le 24 Mai 2021