TEMPÊTES NOMMÉES !...
La mer
est son champ
chants des lointains
et des centaines d'amour diaphanes
dont le souffle dense s'épanche sur la grève
La mer
aussi blanche que le ciel et la nuit bleuissent
Ainsi en auront décidé
les accords épurés de l'air liquide
et des vents déclinant à jamais
d'infinis silences
En ces lieux de souveraines livrées
qu'emmène un couple vague
le temps suspend son vol
Instant paradoxal
bousculant le cours habituel du doute
La lame qui le précède
brise
aura déjà passé(e)
quand l'onde en amont
se dresse et prononce
son verdict annonce la chute
Il alla en ce jour encensé
par la côte et le rivage
fasciné happé
immortalisant une vision
de tempête pélagique
Les tourbillons d'écume enivrèrent
une île peuplée de sentinelles minérales
et d'oiseaux voltigeurs
dont l'un d'eux parvint à sublimer
les flots de la folie
!
MARIN - A bord de la Folie -
En cours d'Ecriture, espace-temps dont les vagues égrènent l'éternité !