CHASSES PRÉSIDENTIELLES / QUI DIT MIEUX ?...
Chasse à courre au plus haut-niveau ! Venez, messieurs, posez, le pied sur la proie à l'instar des colons arborant l'Un-Puissant, crosse sur l'âme de l'éléphant, de la mémoire assassinée
!
Encore une fois de quoi gerber Mrs en livrées archaïques qui peuplez encore les châteaux où les rois, les empereurs " resplendissoient " ... ! Bravo ! Voilà que la mégalomanie s'affiche au bout des canons, à la mâchoire sanguinolente des meutes de chiens enragés poursuivant le daim, le cerf, le sanglier en détresse ! Et de présenter sur le parvis des arrivés et des parvenus cette funeste hécatombe dont les meilleurs morceaux finiront par trôner, combler le trône et la cour, Mesdames, Messieurs, oui, tous sur le trône pour rendre en choeurs tonitruants le tribut fécal de l'opprobre à la vie.
D'entre les Corridas et les fantasmes de chasses présidentielles, - dont on peut d'ores et déjà prévoir les échanges internationaux sur sites prestigieux, les challenges mortifères de tels procédés à domicile -, un tout cautionné et surveillé de près par le chantre de la défense de l'environnement et du respect de la vie animale, un homme très porté sur les abattages en tout genres.
Mais où est -on ? Alors que les étals regorgent de victuailles, que les agapes au plus haut niveau ne déméritent pas et tendent à se rompre les panses et les pansus, ces messieurs portent au zénith de la connerie et de la lâcheté l'art de tuer, d'asssssiner, de traquer, d'abattre à bout portant une vie de la forêt noble et fière, blessée, désarmée, bien évidemment, et sans comprendre pourquoi elle doit ainsi mourir !
Je pense très sincèrement que ces gens-là, Monsieur ! devrait faire un stage ailleurs, là où l'on tue à tout va, à armes égales !... Mais buter un animal traqué sans la moindre défense, l'abattre, selon les sacro-saintes vertus de la royauté et des traditions, allant même jusqu'à brandir et arborer les artefacts désuets et inopportuns du patrimoine, de la culture : quelle bévue, quelle ineptie, quel anachronisme !
Permettez-moi de gerber sur de telles prérogatives et projets de basses menées. Des prédispositions à la pérennité de la violence, par le goût de la mort infligée sans raison, juste pour quelques éclats de plus qui se répercutent dans les froidures des glaces présidentielles sans tain.
Enfin, sachons que l'on entrevoit de baisser les coups du permis de tuer ! Soit ... Quel plus bel exemple donner ! De quoi satisfaire aux angoisses de la biodiversité, des défenseurs de la Nature, une Nature qui ne nous aura pas attendus pour rayonner, resplendir, fasciner et perdurer à travers toutes ses beautés et un état d'accomplissement ineffable.
Face à la vie, à la création, aux harmonies, ces aréopages zélés, impudents, insolents en livrées me font gerber. Je leur dit : " tu massacres la bête, alors : recommence-là, connard "
!
Ghjorghju d'OTA