MAIS A QUI PARLES-TU ?...
A LUI
Je n'aurai eu de sillage que la poésie
les extravagances du poème et de l'amer
qui apaise le tourment
Il ne faut pas m' en vouloir Folie
toi qui eut ainsi traversé impudente
l'étant de Ses pans de vérités
Que n'ai-je jamais trop été
de ces célestielles partitions
qui Te définissent et ainsi
me destinent et m'esseulent
Ailleurs après au-delà de tout
en Toi je puise Non la force
qui participe du corps à corps
mais à la clarté d'un souffle
affranchi du cri soumis
à la douleur à l'exil mental
Au choeur des choses et des mots
puis-je humblement honorer le silence
qui naît de l'espace et du temps
des infinis dont je suis
le fils et le fruit presque tangible
Je m'en reviens de très loin
comme le dirait le soliste
que les accords éthérés
lient à Tes symphonies de hautes lices
Il sourd de l'azur où germent les rêves
des mots nouveaux d'étranges pensers
une symbolique folle et attachante
appendue aux étoiles
que l'on ravit en vol sans le mauvais alcool
A Toi
que je m'en remette ici-bas
vacillant souvent entre deux rives
Ici maintenant mille questionnements
suffisent à esquisser les rivages de l'énigme
le visage d'Une Présence
qui peu à peu élève
enlève et allège
du fardeau de durer
§
- MARIN -
Enigme
2 ème Ecriture, en cours, le 28 Août 2021
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