LA DETTE ÉCOLOGIQUE !...
En fait, quel que soit le niveau considéré de l'organisation et de la pérennisation des activités humaines, le principe opérant demeure identique et sévit, chaque année un peu plus tôt. Un constat alarmant qui rend compte de l'urgence d'une situation désormais intenable mais plus encore de la fin de non recevoir des élites politiques qui versent dans la figuration, la communication de circonstance et la poursuite de leurs menées hautement capitalistes. Nous ne sommes ni politisés, ni embrigadés et notre discernement se veut objectif, fondé sur les fait et les mécanismes opérationnels qui altèrent et pillent les ressources de notre planète.
Il est en effet très inquiétant de mesurer le coût global des pays riches en matière de développement et de maintien de leurs niveaux de vie ; ces derniers ménagent de grosses capacités à l'importations de produits et de denrées manquant à leurs industries ! Ainsi de leurs participations avérées et de très haut niveau à l'appauvrissement des ressources naturelles induites et directement prélevées.
Cet aspect acuitise l'impact des prélèvements, quelques soient les secteurs de l'activité industrielle, économique et commerciale considérés un à un ou dans leur dispendieuse activité globale.
Ainsi de l'inégalité des ponctions constituant une grave dette écologique dont les échéances reculent dans l'année, d'année en année,sachant que rien n'endiguera ni ne freinera l'activité productrice de richesses d'un pays !
Il ne s'agit pas d'un constat d'échec dont les causes nous seraient pas attribuées ; bien au contraire, nous participons de plein gré, en toute conscience au maintien du vaste ordre économique mondial préjudiciable à la dette écologique. Les grands de ce monde le savent mais ne ralentissent, ne rétrogradent pas ! Le modèle et la grille de civilisation est ainsi programmé, structurés, inébranlables.
On n'imagine pas un instant, en haut lieu, le ralentissement de l'activité économique, la diminution connexe du temps de travail,seuls garants de la mesure, de la sobriété, de la clairvoyance que requiert la situation actuelle à tous les niveau de la survie sur Terre des êtres vivants, de la pérennité et de la régénérescence annuelle des ressources naturelles.
Bien au contraire, les mécanismes de la production et de l'élevage intensif, les rouages du commerce international sont tels qu'ils exacerbent les besoins, aiguisent les appétits de profits et de bénéfices, affolent la croissance par le jeu suicidaire de la concurrence et de la compétitivité aveugles en matière d'écologie, au sens propre du terme et non de politique-politicienne.
Il est sûr qu'à ce rythme nous fonçons droit dans le mur ! Jamais la planète ne saura juguler et assumer pareilles menées disproportionnées eût égard à une poussée démographique galopante.
L'heure est au coup d'arrêt immédiat des seuils et des niveaux de croissance issus de l'organisation des sociétés post-industrielles et industrielles. Les mesurettes, les artéfacts cironstanciels légalisent et instituent dans les régles mode et faire-valoir de transition écologique dorant le blason des banquiers d'affaires, lustrant le poil des Lobbiistes, des trusts, des multinationales, de présidents de grands groupes industriels qui ont toujours le vent en poupe.
Tout se passe et se poursuit comme si de rien n'était ; entendons-nous un seul instant un membre des gouvernements s'alarmer et prendre immédiatement les mesures qui s'imposent réellement
?
CORSICA...GO56