Je ne sais ce qui me possède
obstine lancine
Fulgure
le coup de temps
dont je demeure l'hôte
de passage
sur le fil tangent
de la lame
Accorde-moi
poéte d'un Jour -
un Jour d'épaule nue
tes premiers accords
aux mots de nous qui s'assemblent
en silence
Instant d'hymenée
perpétuellement recommencé
Que le grain traversier
en retienne le souffle
éploie
ses voiles immaculées
Surgie de nulle part
Dessein franc
des houles lointaines
Loin de la foule
Une messagère égrène
en contant
ma centaine d'amour
§
- MARIN - Pensées en Mer -
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