28 / 09 / 2017
Nous empruntons l'un des sentiers littoraux de l'Île de Corse ! La mer, en contrebas, nous accorde en chemin la quiétude de quelques anses et criques enchâssées dans la roche safranée ; sablon doré ou arène granitique dont le feldspath ocre donne le ton et les nuances de l'exception environnementale.
Nous sommes bien au coeur même d'une Réserve prestigieuse, d'un Parc Marin exceptionnel de beauté, de particularité. A première vue, tout n'est que " sauvage " authenticité, préservé.
Mais lentement, la réalité, le modernisme, les bavures du capitalisme outrancier et dévastateur se rappellent à notre curiosité. En approchant de l'eau, un manteau de plastiques broyés apparaît, couvre, envahit le sable, s'infiltre entre les roches et les strates de posidonies sèches. Une pollution doublée de boules de brut, de flaques de fuel lourd tachant le rocher. Nous vivons les déconvenues environnementales et maritimes d'un Détroit très exposé et aussi dangereux...
Consternation ! Car se sont des kilomètres de côtes et de rivages qui se révèlent, souillés, maculés. Des promeneurs ont regroupé, à l'abri des vents, des tas de macro-plastiques, de bidons d'hydrocarbures et de produits chimiques. On trouve aussi des moteurs marins, des roues de voitures, du pvc au kilomètre. Non loin de là, le tourisme flambe, rutilant, insouciant ou feignant de l'être...
Mais la réalité est bien présente, pressante, menaçante. Pareilles sources de pollutions majeures qui ne se cantonnent plus au visuel, on le sait !
OUI
Le long de l'ÎLE DE CORSE, des Kilomètres de côtes, vers l'inaccessible à pieds, sont ainsi souillés, encombrés, dépositaires de l'infame tribut de la consommation, de la modernité incontrôlées. Les tempêtes auront enfoui des mètres de détritus qui infectent le milieu marin dans sont ensemble et l'interface précieux Mer / Terre, notamment les rivages, un peu plus loin des profits colossaux, dans l'indifférence, et cela continue, chaque jour, avec ces millions de bouchons plastiques, ces mégots de cigarettes, tout ce qui nous vient des villes par les cours d'eaux et les exutoires lors des crues de l'automne.
Encore une fois, nous posons une ALERTE
!