LES CIELS PAR-DESSUS LA TÊTE !...

PROSE ÉCOEURÉE

Il suffit de lever  les yeux aux ciels ! Des steppes  de Mandchourie aux plaines  d'Alsace, des étendues d'Alaska  à la Toundra sibérienne, des confins du Sahara aux pôles, où que nous nous trouvions, on s'aperçoit que  tous les ciels au ciel mondialement infecté ressemblent.

Uni-formité, Con-formité, gaz et nuages très jaunes ou orangés ont bouleversé les teintes, les clartés, les ciels du Monde entier et de jadis, tous divers et sublimes.

Aux systèmes nuageux classiques et spécifiques des contrées de la planète s'ajoutent ces franges, ces marges, ces écharpes, mieux encore,  ces serpillières infectes  aux camaïeux d'un  gris pisseux  tragiquement déclinés  qui se répandent et s'étalent en auréolant le nuage atmosphérique, anciennement météorologique et originel, en fait,  des nues politiquement  transmutées de force.

Quelle déconvenue, quel  cafard, quel spleen  dès lors chutent sur le sol acide, en guise d'hécatombes !  Il m'arrive si souvent, face à la mer, depuis les montagnes,  de regarder, con-sterné, l'horizon, le firmament, le Levant  ; et je n'évoque pas les villes : il ne vaut mieux pas !  Quant à la plaine, l'air froid suffit à plaquer sur les sols dé-culturés, les forêt et les champs le morne manteau des froidures de gares, un soir d'hiver, là-bas, vers le plateau de Langres,  la petite Sibérie française...

Ainsi, aurons-nous de plus en plus souvent à déplorer ce que nous aurons perdu en qualité d'azur, de nues lumineuses, de radieuses aurores et de crépuscule enchanteurs.

Et  si d'aucuns parfaitement outillés  vous vantent  les couchers de soleil  version 4 K _  Images numériques, n'oubliez surtout pas d'aller au-delà de l'effet visuel et pointez du doigt ce voile planétaire infecte qui ne cesse de ceinturer, de ceindre la haute atmosphère, avant que de retomber en pluies acides, acres,  suries, nauséabondes.

Car désormais, innovations numériques aidant, rien n'égale la dernière innovation en matière d'art visuel ;  de quoi booster la hideur, la laideur, les zones mortes marines plus lagons que jamais ! Un véritable commerce publicitaire qui vous feront voir les étoiles à travers un épais manteau de merdes infinies !

Que les Industriels lisent ce texte et corrigent la trajectoire, limitent drastique-ment leurs déjections, eux qui ne sont pas taxés ou sommés de renouveler leur parc productif, eux qui n'ont pas de contrôles techniques, eux qui s'épanchent dans le marasme juteux de l'avoir et de l'enrichissement  pérenne, en fait : de l'aisance complaisante au plus haut niveau des politiques torves et véreux.

Que les compagnies aériennes  cessent de maintenir au-dessus de nos  têtes, au coeur des courants-jets,  plus de 120.000 vols à 65.000 / 100.000 litres de Kérosène l'un, quand il Rugit,  d'un commun accord-politico-commercial.

Savez-vous, je ne reconnais plus les nuages, les étages aux quels ils se forment et se métamorphosent en de véritables chapes dégradées

OUI

REGARDEZ BIEN LES CIELS DE  NOTRE ÉPOQUE ILS VOUS EN DIRONT  LONG 

SUR LE L'AIR - L'ERE - L'ERRE   DU TEMPS MONDIALISE

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