ENTRE DÉLUGE ET ASSÈCHEMENT !...
LES EXTRÊMES S'EXPRIMENT
L'Europe est littéralement agressée par ce que l'on nomme dans le jargon Météo : la patate anticyclonique. Des hautes pressions qui oscillent et fluctuent, sans jamais disparaître, tenaces, revigorée après chaque épisode dépressionnaire très localisé. Plus à l'Est, vers la Longitude de l'Allemagne et du Sud vers le Nord, la sécheresse redouble de gravité, inquiète. Idem aux States, avec l'asséchement progressif et inéluctable des plus grands fleuves, outre les prélèvements démesurés, inconsidérés des eaux fluviales à des fins industrielles et de monocultures intensives décriées.
On déclenche l'alarme mais il est déjà trop tard. Des cotes jamais enregistrées pour le Rhin ; viendra le tour d'autres cours d'eau majeurs. Si la façade occidentale de l'Europe semble bien plus arrosée, - via les couloirs et les flux zonaux de secteur Ouest à Sud-Ouest, plus ou moins pluvieux -, le reste de l'Europe engage un redoutable bras de fer avec toutes les formes du dérèglement climatique.
Continuons d'en acter les graves conséquences, les déséquilibres, les manifestations connexes, les paradoxes ahurissants que l'on relève justement selon la latitude et la longitude, à quelques centaines de kilomètres près, la déstructuration progressive de nos saisons en climat tempéré, les anomalies de températures relevées au diapason de la progression vers le grand-nord, les écarts aux moyennes effarants observés en Afrique du Nord, les durées atypiques pour ne pas répéter le vocable anormal caractérisant les périodes, la durée, l'acuité des grands centres météorologiques permanents, soit : Anticyclone, Dépression, Marais Barométrique estival, Patate et ou Dôme Anticyclonique inamovible et per-durable !
La conjonction de tous ces facteurs ne peut laisser sur la touche les couches et les masses d'air artificiel colossales rejetées dans l'atmosphère via l'industrie et tous les transports ; une donne susceptible de changer bien des choses, de modifier la structure de celles - ci à un point dont il est, à ce jour, impossible d'évaluer les répercutions. On sut il y a déjà des décennies que les pluies acides relevaient principalement de la nature de certains gaz et rejet dans l'atmosphère, notamment les CFC, aujourd'hui interdits et sortis de la circulation sur les marchés.
La situation de Sur-Production / Sur-Consommation Mondiale que nous traversons, qui semble exponentielle, n'augure rien de rassurant pour l'avenir. La vie d'un grand fleuve est cruciale, vitale ; le voir dépérir, c'est affirmer qu'en amont, des dizaines de cours d'eau moindres, affluents sont déjà et fortement impactés ! Avec eux, un cortège de bassins fluviaux et de plaines fertiles connaîtront le déclin irréversible.
Les sols durcis par une situation de sécheresse aggravée deviennent moins perméables, l'eau flue ! Combien de niches écologiques, de biotopes, de zones remarquables disparaîtront ?
L'homme ne se relèvera pas des forfaitures générées par le grand capitalisme d'Etat à États érigés en blocs politico-économiques concurrentiels dévastant les ressources, le patrimoine.
Cette grille de Civilisation aura vécu, avec son lot de destructions majeures. Il convient de redéfinir la trajectoire, d'opter pour la mesure, la baisse drastique mondiale de la productivité et l'arrêt du pillage des ressources planétaires.
Gageons qu'il nous faut impérativement reboiser, tirer un trait sur la monoculture intensive, l'élevage indéfiniment augmenté, le recours récurrent aux énergies fossiles, aviation comprise.
Le pari reste insensé, mais si les politiques suivent, il reste alors encore un espoir ! Dans le cas contraire, la guerre viendra occuper les hommes entre eux, il ne leur restera que ce moyen pour survivre. Espaces vitaux et démographie galopante oblige ; un algorithme meurtrier par définition
A SUIVRE