UN APARTÉ DE CIRCONSTANCE ICI
RIEN NE VA PLUS
UN PAIR ET PASSE
A ce temps bas et gris des mânes qui signe Novembre à l'encre noire. A cette vindicte duelle barrant d'un trait gras l'étantité des faits et gestes restés obscurs, nauséabonds, délibérément inventés en conscience dans les culs-de-basses-fosses ataviques de la perversion claire-voyante...
A ces jours de terrils et de mornes plaines que les commémorations convoquent dans le creuset toujours palpitant de la guerre dissimulée, qui couve en terre,
- " Achhh " - ! vers l'Est et la Forêt Noire
!
Par tous les cénotaphes, les épitaphes fleuris qu'une flamme imperceptiblement, lueur vacillante, anime sur le bord de la route, dans les cimetières, dans le fond d'un jardin, au bout de la route, sans se cacher ...
Depuis le deuil vivant innombrable que la mélancolie du coeur abandonne aux flots, aux vomissures de la rupture et de la discorde inextinguibles, habilement perpétuées à l'encontre d'un pan de parentèle insulaire sursitaire, revenu jadis pour germer à nouveau, loin du staphylocoque doré, entre le pierres de l'édifice ancestral.
Vers ce dernier pan de vie et d'existence sur lequel je vous promets de revenir, plus léger, plus haut, comme grandi !
Le faisceau de la lumière et de l'âme à la main, par les doigts de l'Ecriture vraie pointée sur la Vérité que les innocents paient hélas ! en chemin, au prix de la manipulation, de la collusion et du mensonge vilement ligués.
A la devise dog-matique, courant sur les brisées du complot, de l'exclusion, le crucifix et le missel à la main en ânonnant, en susurrant en choeur patenté, les lèvres pincées de la bouche projetée que l'on ne contrôle plus tant elle ment :
" AMEN "
Que le nouveau potentat soit, que l'autre mère - belle trône sur les lauriers de la victoire. Soulagés qu'ils demeurent d'avoir sitôt évincé leurs concurrents directs, pilotant de très loin, patiemment, le reniement sur le dos de sa proie
!
Je vous assure que la distance, le silence, l'absence, l'éloquence valent ici mépris originels, se donnent la main, comme ils ne laisseront jamais plus d'interpeller la forfaiture et l'orgueil ricochant comme pierres jetées cote à cote, sans aucun espoir de retour vers l'autre berge, avant de sombrer.
" ANSI SOIT -IL "
***
Qu'il nous soient accordés les saines guises de la révolte du coeur, percutant sans frein les menées ourdies qui auront séquestré l'amour innocent, le lien, ces liens qui ne tâchent pas tels le sang et la chair périssables du dogme et de l'orgueil qui s'affichent, qui pèsent et qui grèvent le noble penser frontal imaginant ...
Entre Agamemnon et Virgile, nous avions, aïeuls déjà ! tendrement choisi le nom de l'illustre poète-aède, ces vers lumineux et non celui du général des armées, " Gladiator " par excellence ou pro-curateur, parjure, récemment investi et reconnu, aux ecchymoses lourdement ampoulées, rétablissant de concert et sous les ordres de Clytemnestre la Tragédie, perpétuant ad vitam aeternam le drame Eschylien sous couvert d'un sempi-ternel Oedipe ostensiblement marqué
A bons entendeurs
Le Pair qui a toujours de la ressource, qui ne changera pas de trottoir en marchant droit !
Auprès de l'écrivain - conteur, grand voyageur, je nomme Antoine de Saint - Exupery comme j'adresse à la descendance détournée la Pensée que voici et dont nous fîmes, depuis toujours, notre saine devise :
" - L'essentiel est invisible pour les yeux - "
Mais autant, auront-ils oublié le petit Prince , ces pages merveilleuses que nous leur lisions au chevet, les phrases interminables du rêve, les liens d'une planète à recouvrer comme on s'abreuve aux racines de la vérité, au bord de la Mer Infinie.
OLA
Minots, Grands Dadais en Couple illustre, en Ligue, en Procession, ressortez vos classiques et bossez un peu ! C'est l'Arrière Grand Père qui vous le recommande et demandez le grand pardon, la main dans la main de vos conneries, avant qu'il ne soit trop tard. Pauvres gens, je vous invite à lire Aragon, l'Epilogue, afin que vous compreniez le sens, les leçons du temps qui passe
HANZ GLISSER