Derrière la montagne dans la mer, la pleine-Lune se leva, ocre, opalescente. Le soleil salua bien bas le jour puis disparut eau-delà de l'horizon en fusionnant l'eau et le feu du Ciel. Max fendit le flot, vers l'autre rive. Il vécut, un instant, le passage du témoin lumineux
!
Me dira-t-il assez
quand et surtout comment
Serait-ce peut-être dans le mutisme
le nonchaloir de lointaines pantomimes
qui s'essoufflent et qui vacillent
dans l'échevau des vagues
labyrinthiques
Il suffit Je ne te suis plus
Lâche la bride choque l'écoute Vois
le duo que nous partageons accomplir sa destinée
enfin fusionner
Qu'il s'élève à l'unisson du chant
bleu-de-ciel que je t'offris un jour
en guise d'éternité
par la voie du silence
Fulgurance de la lumière
que l'évasion la solitude
tel un autre Choeur invitent
là où il fait déjà si froid
dans le regard abyssal d'une lame
partie à la dérive de l'hiver
et des vents stellaires
Saches que je ne t'emporterai jamais plus
sous le vent des îles spleenétiques
éployant dans notre souvenance
ces voiles d'embruns paréidoliques
qui font les vagues ressembler
aux nues mélancoliques à l'Unique
Mais je te promets l'encens éthéré
ces notes de parfums mélodieux
revenues du fond des âges et qui enivrent
avant le partir
!
- MARIN -
Le Bout De La Route