LE CRI !...
Genévrier et Olivier ! Des bois flottés, naturellement travaillés et secs, rendus aux rivages de l'Île de Corse par les crues et les torrents impétueux. Associations heureuses des essences et des formes.
MAIS
L'angle aigu, l'échancrure dans le bois, l'élan hasardeux au galbe et à la rotondité du socle s'allient pour le plus insolite des contrastes
!
Et d'aucuns y verront, à leur guise, la paréidolie de circonstance vers laquelle vaciller en quittant les arcanes infectées du monde mondialisé des normes, du chiffre, du dressage des consciences, de l'esclavage, des coups de matraques et des jets de gaz puants projetés à la face des femmes et des hommes manifestant dans le besoin et la détresse immenses
...
Allégorie au cri de la mort ! Souffrance animale insupportable lorsque d'y voir, le cheval de corrida, figé dans le dernier rictus de la douleur et du souffle, témoigner de la forfaiture des empires et des conquêtes ... Oui ! Il y a de la digression dans l'air et c'est ainsi et pas autrement
!
Quand on pense que tous nos politiques se fourvoient dans le sang et la cruauté des arènes bondées et vociférant, cautionnant le spectacle vil et abjecte des donneurs de morts affublés de l'étiquette de gardiens du patrimoine imprescriptible de l'humanité
! ...
Oui, politiques, alors que la mer et les océans portent sur les rivages des îles que l'on croyait épargnées, bois flottés, algues, végétaux et coquillages, tandis que les vents, les vagues ourlent les dunes de sable blanc et ocre, indéfiniment,
vous, politiques aux plus hauts niveaux des décisions et de l'état laissez et abandonnez des millions de kilomètres de côtes aux plastiques, aux hydrocarbures, aux prédateurs armés de canons décidés à en découdre avec la biodiversité océane et marine
!
La Mer, l'Océan n'en peuvent plus de souffrir vos conneries à très grandes échelles, demeurées dans l'impunité et augurant à court terme du chaos total et irréversible
!