Des cabris, des agneaux, des veaux par centaines de milliers abattus, pendus, saignés, accrochés et suspendus sur les trottoirs, dans la rue, etc ! ... L'homme, seul, est capable de tels actes contre les animaux et, contre lui-même, en masses ; lisez et regardez bien dans les yeux le cabri, sur la photo du bas.
COLÈRE / RÉVOLTE
LES ANIMAUX VOUS SOUHAITENT DE TRÈS BONNES FÊTES
Avant de prendre le coup de merlin, de se voir mourir, précipités dans les chicanes de la mort violente industrielle qui les convoient vers les tables et les panses tendues des réveillons.
Avant la curée généralisée et paradoxale, comme une gigantesque tâche de sang qui se répand sur les tables garnies, sachez que
Nous sommes pendus dans les abattoirs, par centaines de milliers. Nous crions, hurlons, parce que nous connaissons depuis toujours les prémices sordides de la mort et de l'assassinat prémédités, perpétrés par des hommes que l'on nomme des abatteurs, en hauts - lieux, là où l'on fait des affaires, nous avons nommé les sbires de la Présidence,
Alors que ces derniers ripailleront et se goinfreront de sang, de foie gras, de barbaques et de victimes multiples par anthropophagie animale avérée et consommée,
Pendant que le cabri, l'agneau de lait, le petit veau, le porcelet cherchent désespérément leur mer dans le vaste troupeau des hommes sans autre foi et loi que la quête du veau gras des Saintes Écritures, à saigner sur l'Autel de viles traditions, au nom de la sainte nuit de Noël, pour le profit et les bénéfices très juteux !
Alors que des millions d'enfants, dans le Monde crient famine et meurent de malnutrition, de souffrances, des effets de la guerre, des ventes d'armes de nos politiques véreux qui dilacèrent les chairs, toutes les chairs, oui, voici que s'approche la Sainte et Douce Nuit des coeurs en choeurs ânonnés autour des victuailles, de la profusion, de l'orgie de viandes...
Sur les étals aux poissons, dans les grandes surfaces qui font du chiffre et qui ont déjà répercuté sur les prix à la consommation l'aubaine de quelques aumônes accordées aux gilets jaunes, les langoustes, les homards vivants tentent se s'échapper de leurs cages en plastique ; les badaud s'esclaffent et ne comprennent rien à la vie.
Spectacle désolant que cette sur-abondance de prédations dont souffre Océan-Mer... Et le quidam erre et achète, sans se soucier de la vie qui s'en va, à l'aune des caprices et des nécessités d'une société bien plus encline à faire du chiffre, à s'empifrer jusqu'à se faire péter la panse, gavée de viandes rouge et bleue, saignant entre les dents voraces d'un égo ravageur, impitoyable !
30 % d'émissions de gaz à effets de serres, telle est la proportion rejetée dans l'atmosphère et le coût énergétique que représente l'exploitation des animaux à des fins de boucherie ...
D'ailleurs, évoquons ce terme ignominieux de BOUCHERIE !
Un mot terrible, que la connote également la guerre, la barbarie, la cruauté, le sang répandu sans que l'on ne se soucie de son origine, de sa provenance, de la quantité ; seul le prix importe et compte et, qu'importe la fête religieuse : au diable ! Un terme que Léon TOLSTOÏ exécrait lorsqu'il déclarait :
_ " Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des guerres " ! disait-il ...
Ainsi de la " grande boucherie " de la guerre de 14 / 18, le terme tragiquement associé aux Hommes, contre la Pensée.
La grande guerre que nos élites politiques auront si bien menée en envoyant 18 Millions d'êtres-humains, des hommes, des pères, presque des enfants pour certains à la " boucherie " !
Quelle honte, comment des hommes au sommet des états ayant fait cette histoire peuvent-ils être commémorés ?
De l'abattoir à la guerre, il n'y a qu'un pas que l'estomac, l'habitus Bourdieusien, l'idiotie de la tradition, l'atavisme de très bas étage, savent franchir.
Le rire gras, le rot inextinguible, le pet tony-truant, l'écoeurant borborygme du député aux bas-joues monumentales donnant des leçons de pouvoir d'achat aux gilets jaunes, sur un plateau de télévision, en monopolisant la parole, au nom de la vérité du ventre : le sien !
Triste Noël, oui, triste Père-Noël et ses peluches, ses ours, ses animaux à fourrures déchirés sur le vivant, ( alors que le commerce des peaux continuent de ravager la biodiversité et la faune, un commerce plébiscité par l'Elysée et ses sbires )...
Triste soirée, entachée de sang, de souffrance, de maltraitance, de non respect de la vie, tout simplement, alors qu'il serait tellement plus apaisant de se régaler des fruits du lait de nos bonnes vaches, de ces innombrables protéines végétales qui nous régalent, sans le moindre soupçon de douleur, de souffrance, de mort latente et patente s'invitant autour des holocaustes animaliers.
Nous, Animaux, aux noms de l'âne et du Boeuf qui veillent le petit messie dans la crèche, agneaux et moutons, cabris, veaux, chevreuils, chevaux de course et de traits, ânes devenus inutiles, volailles élevées en batteries, dans des cages, - sous couvert du Ministre de l'Agriculture et de l'Ecologie -, oies gavées dans des conditions innommables, nous vous disons encore :
Avalez nos cris, le sombre tribut moléculaire de nos stress effroyables, buvez la bave de nos agonies, faites gicler le sang cru ou cuit de nos viandes bleues et rouges, afin de conchier et compisser plus avant sur la vie terrestre et marine ! Cela ne durera qu'un temps, ne saurait s'éterniser, il existe une justice universelle, certainement pas divine, encore moins humaine, trop humaine
DE BONNES FÊTES A TOUS QUI
VIANDEREZ
Un pauvre petit Cabri, un demeuré toujours en enfance, qui veut vivre, parmi les autres vies qui restent en vie, qui regardait passer à la caisse du Super-Marché celui qui n'aura pas eu le temps d'être le petit frère de lait... Savamment dépecé, - car il y a hélas ! du métier -, la chair à vif, emplastiqué et serré dans les bras vorace de l'apêtit au regard vif et pressé d'en découdre avec le goût, l'avaloir glouton, au bord de la frénésie gustative.