Nous avons grimé l'image, pour respecter l'identité de la personne. Grave blessure, tir volontaire en pleine tête, au risque de tuer. Quel Etat, dit des droits de l'homme et du citoyen, peut s'enorgueillir de ces faits odieux ? L'homme était venu manifester, pacifiquement. Il a été abattu, seul, Sans Assistance, laissé par terre et pour solde de tout compte, Mr Castagne ... Il ne sera pas le seul, le pire est à venir, surtout après la mascarade et la pantalonage politique généralisée politique en marche ...
Déjà, 93 blessés graves depuis le début du conflit. Cela vaut depuis Lettre aux Français contre lesquels on cogne, on tire, on gaz, des méthodes qui ravissent le philosophe et le politique de service, passés maîtres dans " l'art sordide " de tirer dans le dos
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De quel grand débat s'agit-il ? De ces réunions stériles où les dés sont déjà jetés. Les ordonnateurs de la haute finance pérennisent sans fin la formule incantatoire : " Rien ne va plus " " les jeux sont faits " que l'on entend, des casinos à la grande maison de jeux de l'état-Bercy qui chiffre, matraque, assène à grands coups de prélèvements à la source _ du désordre et de toutes les révoltes historiques ; " Pauvre Martin " ! Brassens, Ferrat, Brel, revenez chanter !
Tout aura été pensé, structuré, prévu, cadré, orienté pour un enfumage de masse dans les règles qui ne produira rien de tangible, d'efficace, de per-durable... Des gens sont là, 24 h / 24 qui travaillent aux procédés de l'enfumage. Nous aurions vécu cela, une existence durant au coeur du métier, laissant en l'état, après toute une carrière, ce que nous avions trouvé en arrivant, en débutant !
Alors, revigorer des politiques aux abois, manipulateurs, qui ne savent plus comment s'y prendre afin de contrer la détermination d'un mouvement social gênant, de grande ampleur et en majorité des plus pacifique, qui s'installe dans la durée, parce qu'ils demeurent en situations de très grandes souffrances.
Comment vouloir, être crédibles, lorsqu'au même moment, les hautes sphères louent à la fois un instantané de démarche démocratique et participative tout en tirant à bout portant, au flashball, sur des manifestants venus clamer leurs raisons du mécontentement, aux risques de tuer, usant de toutes nouvelles armes, ( fusils ) !...Mr Castagne, est-ce bien vous qui avez donné ces ordres ?
Il y a du sang sur le trottoir et ce ne sont pas les coups d'un ex-boxeur, assénés sur un membre des forces de l'ordre, - coups dissuasifs portés dans les boucliers armés et les protections du CRS -, qui peuvent soutenir la comparaison avec une violence policière inouïe, disproportionnée, sanglante et acharnée sur le citoyen ; lycéens, femmes, retraités, infirmes, personnes âgées.
Sachez, MRS, vous les cogneurs en cols blancs, qu'un gilet Jaune gisait sur le trottoir, aujourd'hui dans le coma, visé en pleine tempe par vos CRS ! Combien de femmes, d'hommes sont roués de coups, par vos forces de L'odre ? Combien de morts, ( 12 peut-être ou bientôt ), déjà, dont l'ombre plane sur les causes de ce conflit, un conflit dont vous vous extrayez, avec mépris, depuis tant de temps, le temps de dresser les citoyens les uns contre les autres, de temporiser, de miser sur le pourrissement et et l'exacerbération des catégories socio-professionnelles, un contexte dont vous arbitrez si mal ou si habilement les matchs afin que les marrons vous tombent tout cuits dans l'assiette fiscale et, les points en primes, caracolant dans les sondages bidons, les statistiques mensongères...
Benalla a frappé dur, en réunion, dépassant ses prérogatives ou relevant le vrai visage du sommet de l'État ; le sujet à viré à la crise politique, évitant ainsi et habillement le pénal ! Ce n'est certes pas le cas du Gilet Jaune qui se retrouve sur le champ, en prison, ou qui peut rendre l'âme sur le sol.
Nous assistons, au coeur du Mouvement et de ses manifestations à la montée en puissance d'un état répressif, violent, sur-armé, amalgamant les casseurs et le contestataire légitime. En exemple, les Gilets Jaunes constituant le service médical d'urgence sont dépossédés de leurs boîtes à pharmacie et de premiers soins indispensables sur le front des manifestations, alors qu'ils viennent panser les blessures faites aux civils et aux manifestants.
Combien de manipulations, de laisser-faire, de situations très troublantes hantent ces actes et ces épisodes d'une crise sociale sans précédents ? Des vidéos bien trop parfaites, comme s'il en eut été de scènes pré-programmées, à bon escient, en temps et en heures, qui jettent le discrédit sur le Mouvement ! L'histoire rendra des comptes. L'état est face à un mouvement atypique, qui le déboussole, contre lequel il ne peut rien opposer d'autre que la Force et la Violence ! Une Violence unilatérale, justifiée. Qu'importe si elle tue, dans l'anonymat des casques et des visières en vill. Mais la violence, aux pas de charges et aux cris dégradant de : " Pas de quartiers " !
Pendant ce temps, les mesurettes, les simulacres, les faux-semblants, les attentions partisanes et les formes de l'intransigeance se multiplient. Un Gilet Jaune qui meurt, la belle affaire, épiphénomène, à l'instar de ces immeubles vétustes qui tuent par dizaines et que l'on ignore, au plus haut niveau de l'état. Y aurait-il des morts qui puent ?
Les Hôpitaux, les Urgences, les médecins sont sommés de délivrer les identités des blessés à la police, immersion détestable au plus profond de la milice de Vichy ! ... Le secret professionnel, ainsi levé après les vagues d'attentats, dans le cadre du Plan Sécurité se trouve ici très largement sollicité. L'heure des fichiers a sonné pour le citoyen Français qui manifeste, que l'on blesse à outrance, alors que des milliers de Fichier S, potentiellement dangereux, en voie probable de basculement vers l'acte terroriste se meut à sa guise sur le territoire !
Nous disons que le Mouvement va s'amplifier, perdurer ! Il est plus que légitime. Mettre sur la table non pas les dossiers d'une politique de système et d'appareils mais les vraies revendications des Gilets Jaunes.
S'engouffrant dans la br$eche de l'institutionnel, l'état mise sur quelques lâchers qui ne changeront rien à la vie des Français, leur faisant accroire un surcroît de Démocratie, dite participative ; concepts fumeux, ne débouchant sur aucune autre voie que le vote toujours mieux canalisé. Qu'on ne se leurre pas, la politique de partie ne cédera rien aux rouages huilés des dominants, des plus forts, des mieux placés aux côtés de la haute finance et des patrons.
Les vrais sujet demeurent la hausse du pouvoir d'achat, du smic, la fiscalité dans son ensemble et les ponctions révoltantes et inacceptable des taxes, des impôts, la hausse du coût de la vie et des ressources nécessaires et incontournables pour la mener dans des conditions décentes et équitables.
Sur le terrain, plus de moyens humains, de services de proximité, une équité de traitement ville - ruralité qui ne submergent plus les bas salaires, les minima sociaux, les transports destinés à assumer une profession excentrée, etc ! ...
N'oubliez jamais qu'en marge de l'ISF, ce fantastique cadeau fait par le Président aux plus aisés de notre pays, ce sont plus de 300 Milliards d'Euro qui s'évadent vers les paradis fiscaux ! On feint de lutter, mais en vain ... Les collusions sont partout, un véritable réseau que l'on ne démantèle pas, lorsqu'on vole et dépossède en frappant le Gilet Jaune venu s'insurger !
Quelle honte, c'est immonde, infernal, insupportable. De quelle politique s'agit-il ? De quel débat s'agit - il ? Quel discours officiel, quelles redondances et vues de l'esprit viendront encore enfumer le peuple de France qui partout, depuis deux mois crie sa détresse au quotidien, parce que le 15 du mois, les foyers sont exsangues, pressés de payer encore et encore ces taxes, sur fonds de salaires miteux, d'oboles, d'aumônes !
MAINTENANT ÇA SUFFIT