Aux dais des folles nuées
à l'ivresse de lascives virga ***
lorsque haubans vaporeux
et rets envoûtants
sertissent tes dérives
Par les rais irradiés
des tempêtes solsticiales
traversant l'embrun des vagues
et qui vont à la semblance des nuages
Tu retrouves la sérénité
Vogue marin
Droit dans l'iris des ciels
collapsés Comble enfin
l'encens
des alliances que d'aucuns auront perdues
louangeant à l'envi la tyrannie du chiffre
de la démesure Saches que
Le sentiment océanique submerge l'âme
à l'intime des flots bercée de passage
infiniment grand
et rassembleur à la fois en route vers demain
Ainsi du vaste pan sidéral
dont tu hantes si souvent le choeur
en-gravant dans la mémoire des lames
le spectre ombreux des maux
sans frontières
Fuis
les mauvais alcools
les viles haleines les nausées
recluses ici-bas
sévissant si loin
Rejoins Mer éternelle
en ses regards de déesse bleutés
qui fulgurent fascinent apaisent
Sachez petits enfants déjà et sitôt orphelins
qu'en ces lieux de solitudes
et de nuits obscures
seul au royaume des ombres
il allait dénonçant le chaos
le lien brisé
la victoire et la consécration
du mensonge qui ricoche
valant vérité obscure perpétuité
!
*** Traîne sombre qui prolonge un nimbostratus ou un altostratus.
- MARIN -
Petits Enfants