PLANÈTE / LE DÉCLIN !...
Image / CNRS
Tout se passe comme si nous vivions loin des évènemments, comme si, par exemple, la fonte du Permafrost, - Pergélisol -, ne nous concernait pas encore. Funestes erreurs que feignent d'ignorer politiques et industriels.
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CHANGER DE PARADIGMES
Alors que la Biodiversité terrestre et marine accuse les coups redoublés d'une modernité aveugle et effrénée, de l'excès de croissance et de production généralisées, des tragiques effets des émissions de déchets et de GES que la demesure et les gigantesques profits génèrent, tout autour des mondes,
Alors que les océans se réchauffent, s'acidifient, voient modifiés et bouleversés leurs équilibres biochimiques, ( PH, composition de l'air et des eaux, carbone, dioxyde, méthane, répercussions de l'agro-chimie et de la pétro-chimie sur le Milieu ),
Alors que le Pergélisol lentement disparaît et laisse augurer un surcroît fatal d'émission de gaz méthane, " la bombe à retardement planétaire - climatique ",
Alors que les glaces Arctique et Antarctique connaissent une ère de fonte et de dislocation inédite et précipitée qui élevera le niveau des mers et des océans de façon toujours non prévisible, dans des proportions impensables, aujourd'hui effrayantes,
Alors que les températures s'envolent, que les modèles météorologiques n'intégrent toujours pas les formules et les propriétés physico-chimiques de l'air mondialisé engendrant sécheresses catastrophiques, canicules hallucinantes, vortex polaire anachronique, disparition des nuages des étages bas et moyens, blocages météorologiques plus que durables et systématiques, colossales évaporation et assèchement des végétaux, déficits de biodiversité et pertes de chaînons alimentaires vitaux
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Actons déjà les répercussions catastrophiques sur le milieu naturel engageant le pronostic vital de millions de migrants climatiques et bien entendu l'impact sur le cours de nos vies...
Non seulement les hommes vivront plus vieux, en moyenne, - prétend-on dans les sphères politiques et à des fins de budgets, de finances tristement publiques et non communes -, mais ils devront subir plus longtemps les affres et les travers d'un cadre de vie totalement dégradé, non maîtrisé, affectant de façon radicale et expéditive le cours de l'existence, soit, la qualité et, à nouveau, l'espérance de vie.
Ce que les hommes et la civilisation, pour ce qui concerne les nantis de la terre, auront péniblement gagné sur le temps artificiel, ils le perdront aussitôt sur le front des comptes à rendre à la Nature,, aux Éléments, aux Océans, à l'Air que nous respirons, à la Terre qui nous nourrit, à l'Eau que nous buvons, aux Ressources raréfiées de la Terre qui subvient à nos besoins de technologies.
L'avenir est sombre. Le politique, le financier ne se résolvent as à l'idée qu'il faut impulser une décroissance générale, socle et fondement incontournable capable d'initier une véritable transition. N'oublions pas d'accréditer le principe d'une totale équité face aux besoins et aus obligations de cette Transition qui ne saurait être parcellaire, géolocalisée, à plusieurs vitesses selon le degré de développement des pays.
Face aux périls que nous courons et qui s'annoncent, toujours en décalage pour ce qui concerne les seuils et les valeurs des pronostics, il n'y a plus de temps à perdre, l'urgence n'est pas prise au sérieux en hauts lieux ; les Trusts, les Multinationales, les puissants Lobbies, les termes des échanges économiques et commerciaux à l'échelle de la planètes précipitent la civilisation dans le mur.
Chaque heure qui passe valident et certifient toujours les verbes d'actions suicidaires que nos sociétés bâties sur le règne impitoyable et implacable de l'argent et du profit, opérationalisent à outrance.
Quelque soit le niveau de l'organisation humaine, la forfaiture prévaut et perpétue le droit de prélever, de tuer, massacrer, déforester, souiller, polluer, émettre, rejeter, stocker, piller, ravager, détruire, salir, etc ...
Dans ce tragique théâtre de la modernité cupide, le décideur se débat, se fourvoie dans les arcanes du pouvoir et de la richesse, l'inclination à la dominance, à l'éphémère !
Il en paiera bientôt le prix fatal. Il vit et subit déjà les seuils sub-létaux d'un futur terrifiant.
Lectrices, lecteurs, prenez donc acte de ce prévisionnel, en marge des préoccupations d'un système arque-bouté sur de dérisoires finances publiques, si mal gérées, à coups de matraques, plus enclines à oeuvrer dans l'éphémère collectif suicidaire, pour l'écocide planétaire
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CORSICA...GO56
AUX TECHNO-GRATTES