Cet Édito, pointe le doigt sur un sujet consternant et très grave, tout en épargnant, hélas ! et, pourquoi ? les fauteurs de troubles, les protagonistes du désordre environnemental majeur ! Qui produit, qui consomme, qui gère justement ces rapports à la production et à la consommation en engrangeant taxes et profits, à l'instar du tabac, des alcools ?
On ne fait pas dans la dentelle avec ces monopoles qui pérennisent les causes de Pollutions Majeures. On n'invoque pas les coûts et les retombées financières d'une politique qui s'avererait drastique en matière d'émission zéro et de réduction des déchets plastiques.
La mort des océans serait décrétée que cela n'infléchirait point les lignes de profits des superstructures de production et de maintien de celles-ci, quoi qu'il en coûtât pour la survie de la planète.
Regardons et dénonçons toujours la Firme ALTEO, ses boues rouges, les dégâts qu'elle cause, sous le prétexte fallacieux du bassin d'emploi et des impératifs de production... Des kilomètres carrés de fonds sous-marins sont détruits, le gouvernement cautionne : lamentable !
Que veut-on ? Une gigantesque mer morte aux conséquences dramatiques et catastrophiques pour la planète ou,
Une prise en charge radicale et immédiate de ce fait de civilisation, de ces sociétés de sur-consommation, par l'état et les patrons de toutes les chaînes de Grandes Distributions émettrices d'emballages polluants, de macro-déchets.
Ils décideraient enfin de se mobiliser, après de nombreuses décennies d'incuries affichant sur le sujet une totale indifférence, afin de tendre vers une émission Zéro, avec recyclages systématiques !
Assez de taper et de culpabiliser l'opinion, les publics divers, qui des vacances aux comportements irresponsables dont ils sont affublés, seraient les seuls grands pollueurs des mers et des océans.
Ce problème est à régler au niveau même de l'existence et de la production des ces emballages de merde qui permettent aux grands patronat et à l'état de se gaver de TVA, répercutées sur autant de taxes qu'il existe d'unités infinitésimales de productions, des pots de yaourts aux cotons tiges et nous en passons.
Ces stratégies politiques cautionnées par l'état et les marchés boursiers ne doivent plus être épargnées. Il y va de même pour les engrais et les pesticides, emballés plastiques, qui continuent d'abonder tous les rayons de la vente ; à ce stade, qui sont les responsables ?
Les producteurs et les vendeurs ou les usagers ?
IL FAUT ARRÊTER DE CARESSER DANS LE SENS DU POIL LES AFFAIRISTES DE TOUS POILS
IL EST GRAND TEMPS D'ERADIQUER CES PROCÉDÉS D'EMBALLAGES SUICIDAIRES
Enfin, les causes de l'apparition et de la multiplication des zones mortes marines se révèlent aussi nombreuses que toutes les rétro-actions en chaînes qui se propagent chaque jour.
Le plastique, certes, atteint de fortes proportions. Quant aux rejets des industries, des cours d'eau ultra et multi-pollués, à l'acidification de l'eau de mer, etc, le tout catalysé par le réchauffement climatique global, nous frisons désormais la folie meurtrière.
Si l'homme complaisant invoque les coûts du traitement des déchets, la contribution des masses et des publics responsables sous formes de taxes, il dérègle alors le système et le précipite vers la décadence. L'argent ne saurait commander et présider aux priorités de préservation de la Planète ; c'est là un préalable incontournable et vital.
A quoi servirair l'argent des finances publiques et privées face à la mort irréversible et totale de la Grande Bleue
?
Petru d' ATTALA