" ON " LÂCHE-RIEN !...
Ces deux images situent le caractère paradoxal d'une civilisation dont les curseurs économiques et financiers déterminent et décident de tout, jusqu' à l'état de destruction latente et massive. Cela ne durera qu'un court laps de temps sur l'échelle des ères que connut notre vaisseau cosmique ; il y va de quelques décennies, se comptant sur les doigts d'une seule main ... Pendant et, après, l'inconnu prévisible, tous les possibles sans noms, inimaginables, hors modèles. Dans un pareil contexte, permettez-nous de douter, Mr Laurent Alexandre et, de nous régler sur le cap prévoyant de Mr Barrau
***
TOTALEMENT INCONGRU, INUTILE, HORS SUJET AU REGARD DU CONTEXTE ACTUEL
§
Nous observons une suite de débats stériles et redondants, ne laissant que les intervenants et les protagonistes se placer, se situer sur la vaste scène théâtrale de la représentation, des faire-valoir, des guerres de chapelles ridicules et inopportunes dont les fins ne sauraient en définitive servir le cours du temps, de l'évolution, du réel progrès durable.
Un temps, une époque, voire déjà une ère, - l'Anthropcène " que la civilisation condamne, bouleverse, sitôt précipitée, au nom d'une sacro-sainte grille de sociétés prétendues viables. Un modèle de Civilisation fondé exclusivement sur un algorithme destructeur : la rentabilité du travail et tous les équilibres afférents qui en découlent, qui imposent un rythme, une frénésie d'activités prédatrices et de rejets devenue incontrôlable.
Jamais, au grand jamais, les tenants du système rodé, huilé, tournant à pleine puissance ne sauraient renoncer aux fruits juteux des ces acquis dominants assurant le nouvel ordre mondial devenu obsolète, préservant ainsi une répartition des richesses, donc du développement, fondamentalement inégale, via l'outils technocratique et boursier.
On se perd aisément en conjectures, divisions, oppositions circonstanciées et circonstancielles. Histoire de se placer, de briller, sans accréditer ou retenir la moindre thèse qui impliquerait et justifierait d'agir vite et favorablement pour le devenir de la Planète. Une planète en situations de crises avérées, généralisées et dont les processus interdépendants accélèrent, enclenchent un nombre infini de rétro-actions néfastes, préjudiciables à l'environnement. La crise financière importe davantage, à tort !
Lors du Brexit, a - t- on évoqué les retombées d'ordre environnemental ? Idem lors de la ratification des accords commerciaux entre l'UE et le Canada - le CETA - ? Que coûte à la planète le commerce international chinois, opérant sans aucune limite ?
Affaires d'élites, de technocrates, de scientifiques désormais politisés, de fins manoeuvriers affairistes et financiers. Toujours est-il que l'Environnement subit des désordres irréparables. La donne et la mise que la modernité impose sur le tapis rouge de la finance hypothèque gravement le futur et l'avenir des jeunes générations.
Il ne s'agit plus de prendre les mots au pied de la lettre, de stigmatiser un rival, un intellectuel ! Il importe de revoir de fond en comble notre rapport au temps et aux ressources qu'il nous faut gérer sur la durée, avec mesure, de la sobriété, au regard justement des impératifs de la démographie mondiale ...
Le bilan et le constat actuels ne laisseraient plus de décliner manquements et graves atteintes portées à l'encontre des équilibres naturels vitaux. C'est bien de cela dont il est question, dans l'urgence climatique, afin d'envisager des solutions durables, immédiates, sans tergiverser ou entrer dans de stupides prises de positions, arc-boutées entre prébendes, privilèges, acquis, promesses, certitudes, scepticisme dangereux ...
Les enjeux majeurs que la marche de l'humanité impose à la planète dépassent nos facultés de contrôle et d'adaptation. L'inertie emmagasinée interdit au navire de s'arrêter, lancé sur son erre ; il ! Un peu de sagesse, de compréhension, d'humilité, Mmes et Mrs ! Sachez que les éléments naturels et les grandes forces que nous bousculons, que nous réveillons dépasseraient nos velléités et capacités de réactions, quelles qu'elles soient.
Cette impudence, cette prétention, cette irresponsabilité à tout régenter, expliquer, imposer, devisant et statuant à l'envie, en lieux et places des principes complexes régulateurs de la planète nous emmerdent et nous empoisonnent ...
Un minimum de modestie et, surtout, d'objectivité, de présence sur tous les fronts de la décadence et du déclin, de la destruction massive vous ouvriraient peut-être les yeux, vous honoreraient...!
Nous sommes excédés par ces roucoulades et ces tergiversations ostentatoires comblant les émissions de télévisions à deux balles ne rendant jamais compte des réelles urgences, des urgences de toutes natures, témoignant de l'interdépendance de tous les facteurs et paramètres aggravant le quotidien.
On s'en moque de savoir qu'un tel serait malthusien, prônerait l' illibéralisme, l'éthno-masochisme ! Si c'est pour sortir de telles fadaises sur le circuit de l'information, taisez - vous, Mr, vous en devenez tristement ridicule et, encore moins crédible.
Il y a tant de points d'alarmes qui se déclenchent ! Combien de faits quotidiens en valident l'extrême urgence, autant semonces inquiétantes, de signes avant-coureurs qui traduisent l'acuité d'un Contexte terrifiant !
Non, Mr jean-Louis Etienne, avec tout le respect et l'admiration que l'on vous doit et signifie, on peut diminuer le nombre de vols mondiaux quotidiens autour de la planète !
Non, Mr Laurent Alexandre, ils est aujourd'hui possible de décélérer la Croissance tout en maintenant à parité un réel pouvoir d'achat, une haute compétitivité allant dans le sens de la transition durable et de la haute qualité, l'adaptation aux exigences et devoirs qui sont les nôtres !
Non, Mr le PDG d 'EDF, ne pavoisez plus sur les capacités de l'offre nucléaire, en défiant une demande exacerbée que rien ne saurait arrêter et assagir, campée dans ses excès habituels hivernaux, estivaux, se moquant de l'emballement des dérèglements climatiques, n'hésitant jamais à sur-chauffer, à réfrigérer à l'excès, partout, 24 h / 25 ...! Un peu de pédagogie et, surtout, de mesure, de précaution, de prévoyance, de sens de l'économie à l'attention de la dette majeure écologique !
Oui, Mrs les politiques, les technocrates, les banquiers d'affaires internationaux, il est possible de réorienter la production vers les points névralgiques et fragilisés qui menacent les grands équilibres planétaires, tout en sauvegardant les ressources naturelles, en anticipant sur l'avenir des Réserves Naturelles inertes et vivantes. Voilà des dispositions immédiates à prendre, incontournables, de toutes natures, à grandes échelles !
Nous en avons assez de vos perpétuelles querelles de bas étages qui ne mènent qu'au marasme, qui bloquent la maturation des sociétés, qui pérennisent les privilèges du côté de la dominance et des puissants Lobbies.
Vos stratégies s'avèrent meurtrières, à très court terme, menacent comme elles fragilisent l'étant, chaque jour qui passe et, en surcroît, l'été, lorsque tout s'embrase et s'affole, telle une échéance incontournable validant et certifiant l'échec imminent d'une Civilisation aux abois et acculée, en fuite, vers la seule issue de la décadence et de l'asphyxie.
L'argent importe-t-il davantage que la survie de millions d'êtres humains et de celle de la biodiversité dont nous répondons et dépendons
?
Point de scénario catastrophe mais le juste regard posé sur le cours des choses de la vie qui connaît de tragiques points de ruptures, qui atteint des seuils de destructions à toujours irréversibles.
Élites, Technocrates, Politiques, Affairistes, oui, vous portez la très lourde responsabilité d'une tragédie future, graduée, exponentielle, inévitable dont les effets surviendront inégalement, dans un premier temps, au prorata de la précarité, de la pauvreté, des paramètres hélas ! inégaux d'ordre géopolitique, pour enfin toucher de plein fouet l'Occident. L'univers des certitudes inébranlables ne servant, n'épargnant, servant comme toujours les principes directeurs de la dominance à tous les niveaux de la désorganisation humaine.
Oui, Mr A.BARRAU, vos craintes et vos analyses, votre niveau de prospectives sont plus que justifiées et réalistes. Elles caracolent au-delà de toutes les basses menées de la vanité et de l'orgueil trop humain, en avance sur le temps des-compté.
La Planète saura tirer un bilan objectif et sévir à sa guise, sur tous les fronts de la forfanterie humaine, lors de l'établissement de ce point de rupture inévitable qui se profile à l'horizon 2050 ; question de temps, de latence, de paroxysme. 30 ans, à ce rythme, voilà une conduite suicidaire
!
CORSICA...GO56