"... Que l'instinct primitif subsiste, qu'il exerce une action disruptive, cela n'est pas douteux. On n'a qu'à le laisser faire, et la construction politique s'écroule... "
Henri BERGSON
Deux sources - 1932 - / Page 294
REDÉFINIR LES SOCIÉTÉS DE DEMAIN
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Une situation de bordure et de blocage " météorologico-climatico-anthropocénique " semble s'installer et vouloir impacter l'Europe des 28, le Maghreb et bien sûr, les bassins Méditerranéens, d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Voici la donne irréversible, un fait avéré, d'année en années ...!
Le régime des vents et les centres permanents pilotant des masses d'air venues du Sud, du Sahara feront de l'hexagone leurs terrains de prédilection quant à l'installation d'autres épisodes durables caniculaires et de vagues de chaleurs intenses. Nous ne serons pas au bout de nos surprises concernant les pics de températures, aucunement à l'abri, tous précipités que nous sommes comme des moutons vers l'enfer estival, sous les feux des ciel mondialement modifiés, venus de l'empyrée jaune...!
Vous ajoutez à ce cocktail détonnant, les miasmes, les émissions nauséabondes que les les gouvernants imposent aux populations, une désorganisation chronique et instituée de la gestion du temps qui les déplaçe de facto, - juilletistes / aoûtiens-, majoritairement et massivement aux mêmes moments, tels de gigantesques troupeaux lâchés dans l'arène surchauffée de chaque département, se rendant vers le Sud de la France et de l'Europe notamment.
On obtient ce que l'on ne vous dit pas ou jamais à la Télé, à savoir la virulence des couches de GES qui nous recouvrent et nous baignent telle une chape acide, toxique, ( Gaz à Effets de Serres, nappes d'Ozone, nuages de Particules ), ces quantités de mollécules effroyables d'un mélange torride constituant des nappes de pollutions qui exacerbent les régimes de chaleur dites naturelles, de saison et en place.
Irresponsabilités multiples et incurie, moult formes d'incompétences au plus haut niveau valident des usages, des blocages d'ordre sociétal, des obligations paradoxales que le marché et la finance imposent, en dépit de tout. Autant de secteurs dont la sur-activité déstabilise à l'infini le déroulement des activités humaines jadis possibles et réparties, aujourd'hui inconcevables, sans répercussions tout azimut, dramatiques.
Un cadre de vie susceptible d'accélérer et d'intensifier tous les malaises possibles, les réactions en chaînes entraînant des conditions d'existence et de maintien insupportables, génératrices de multiples désordres physiques, sanitaires, voire psychologiques, professionnels, urbains, environnementaux, etc ...
Une société dite bloquée ne lâche rien, quoiqu'il advienne ; elle persiste et signe, se justifie et se défend de toute critique ! Elle s'arc-boute sur un ordre préétabli, décidé arbitrairement et devenu totalement obsolète, dépassé, inadapté face aux injonctions alarmantes que l'évolution actuelle des circonstances imposent.
Hors, sur le sujet et au regard des évènements qui nous touchent, les élites font dans l'adaptation immédiate, d'urgence, sommaire, à minima, soucieux de ne rien concéder afin de préserver toutes les sources d'acquis antérieurs et / ou de proposer des mesures non coûteuses, installées sur les rails des habitudes, soit un type de fonctionnement devenu périlleux, anachronique, disruptif.
Qui évoque sérieusement et circonscrit, en qualité de responsable politique, l'emballement du climat ne peut écarter du débat toutes les questions d'ordre structurel, temporel, sanitaire, professionnel afférentes au contexte nouveau qui survient, à la gravité des tendances que le réchauffement climatique déclenche, chaque année, avec davantage d'acuité, sur de plus grandes durées et surfaces de territoires !
Si la Transition est efficace, elle doit témoigner au quotidien d'une politique écologique, mieux, d'une écologie politique hissée au sommet de l'Etat, rayonnant ainsi vers la base et le socle de la société, publique et privée, territoriale et communale, de telles sortes à poursuivre les mêmes objectifs d'un vaste projet et d'activer tous les moyens disponibles destinés à les atteindre, luttant ainsi de front contre les nuisances d'un contexte risquant de déraper, de s'avérer insurmontable, insupportable !
Ce que la France et bien d'autres nations connaissent méritent une totale redéfinition de l'organisation du temps libre et contraint. Un dispositif novateur désormais en mesure d'interagir de façons complémentaires, à la faveur des populations.
Hors, l'état maintient les populations dans le déni total de toute acception réelle et tangible d'un possible bouleversement climatique qui ne requiert certainement pas quelques mesurettes passagères .
Il convient de s'insurger contre de tels diktats et surtout modèles de sociétés que les élites en définitive précipitent, têtes baissées et de front vers les affres que toutes les formes d'un dérèglement climatique majeur déclinent sous nos yeux, les traitant aisément au cas par cas, soit de façon totalement inefficace, à l'économie, sur fonds de taxes dérobées.
Une approche globale et cohérente permettrait justement de minimiser grandement les répercussions des activités des hommes, hors saisons et, lors des temps libres totalement re-définis, sujets à modulations, à étalement, en augmentations circonstanciés au regard justement de l'acuité des phénomènes climatiques en cours. Cette césure, cette rupture radicale travail - loisir s'avère totalement dépassée, entraîne des phénomènes de masses et de sévères complications à l'encontre des grands équilibres naturels saisonniers et climatiques.
Ne pas le considérer constitue une très grave erreur que les populations paieront à court terme très cher ! Il ne s'agit pas de taxer au plus vite la dépendance, de soustraire encore de l'argent aux Français ! Il convient plutôt de bien utiliser les ressources d'une Nation, afin que la fin de vie ne soit pas encore grevée d'un fardeau climatique tel qu'elle ne serait ou deviendrait plus viable.
On investit sur l'avenir, on acte jour après jour ce qui est entrepris pour ralentir les causes de désordres climatiques, sans jouer petits bras, en se cachant derrière les impératifs de croissances et autres spectres fantasques et non avenus.
Que feront les technocrates qui nous gouvernent selon les vieux principes de la révolution industrielle, brandissant à l'envi la menace des crash boursiers, lorsque le crash climatique bouleversera l'ordre naturel mondial, un ordre que l'homme ne saurait jamais contrôler, que l'homme aura fondamentalement et durablement, totalement détruit.
Tout l'or du monde ne suffirait plus à rétablir les richesses naturelles que la Civilisation moderne aura rayées de la carte des mondes en sursis, en périls, déjà ravagés
!
CIVILISATION
LE JOURNAL DES CANICULES
CORSICA...GO56