L'AIR DU TEMPS !...
D'autres images, Insulaires, suivent, déplorables, indamissibles, un contexte scandaleux. L'étendue du forfait se généralise à toute notre Île et nos communes ! Avali,
BASTA
!
A la veille du
CHAOS NOIR
L'ART DE LA SOCIÉTÉ BLOQUÉE EN MARCHE A RECULONS
37 % des Français constituant une MOYENNE ! Mais de ces excès, de ces Extrêmes qui polluent avec gravité, ampleur et conséquence ? ON n'en parle pas
!
ET - LISEZ ENCORE
Des parkings bitumés, souillés d'huile moteur, dépourvus du moindre végétal, de la moindre ombre, où s'agglomèrent des millions de voitures, montent une chaleur puante, nauséabonde, grasse ; Au-dessus de la - Glomération, un nuage d'un autre temps s'est formé et se répand au diapason des touffeurs glauques de la ville et de ses artères excessivement encombrées.
Dans les caniveaux, les bas-côtés et sur les routes de notre île s'entassent les milliers de déchets, de détritus jetés et lancés par les fenêtres des automobiles en déplacement, tous confondus. La mer est à deux pas, qui attend ces vagues de miasmes vomies après l'orage de chaleurs décomposées.
C'est la rançon, le prix d'un été à payer, quoiqu'il en coûte à la nature et à l'air du temps, sous le contrôle des élites repues.
Incivisme, irrespect, irresponsabilité, qu'importe le forfait ; ils ne font que passer et ne s'encombrent jamais de scrupules !
Du côté des plages éloignées de tout complexe compressé, nous continuons notre quête plastique, chaque matin, ôtant de l'eau de mer et de la grève ces macro plastiques dérivant au gré des brises marines très poussives.
A l'entrée des communes, on ne lutte plus avec les déjections de tous ordres ; on capitule, on accepte la saleté, le tribut des bénéfices ! Fatalité ...
Les yeux nous brûlent, piquent. Pour respirer, il faut tousser fort, cracher ce que l'organisme ne supporte guère : l'air du temps européanisé... Transes-migrations saisonnières agglutinées !
Nous ne sommes pas aux Îles Marquises ; ici, le temps ne se pose point. Il est pressé d'en découdre avec le décompte des jours et cette frénésie somme toute compréhensible à le retenir un peu plus quand il s'affole et redoute l'échéance du partir, du retour...
Une boulimie de temps libre, non contraint, qui aveugle et qui distance les choses simples, vraies, le respect que l'on doit à la Terre d'accueil.
Il fera de plus en plus chaud. Mais les villes ne changeront ni de trajectoire ni d'aspect. A la canicule suivra d'autres canicules, plus intenses et plus longues sévissant dans les couloirs du climat urbain.
Les parkings sans arbres se multiplieront, s'étendront, gages de croissance. Véritables chauffages atmosphériques, réflecteurs torrides que les moteurs des voitures exacerberont dans l'indifférence généralisée du tout acheter-consommer-jeter par les fenêtres, oubliant ainsi et à l'envi, servitudes et obligations d'état arbitraires, obsolètes, inadaptées à l'époque hybride qu'il bâtit à notre insu.
La Nature, l'Environnement ne se satisfont pas de l'aménagement lucratif et asseptisé, d'un côté et, de l'autre, de la souillure, de la saleté, de la pourriture
!
- MARIN -
Mal Être - Mal aux Mondes
Insurrection société