LA GRÉVE / POUR RIEN !....
Le grand silence des absents est assourdissant ! La séparation des pouvoirs sert le règne absolu, jupitérien. La Démocratie souffre du regain d'autorité qu'elle puise dans ses institutions obsolètes, inadaptées, inefficaces, distancées. De légitimes à inexistantes, l'écart se fait grand. Un gouffre s'est creusé entre la rue et la représentativité nationale. Les ordonances, les raccourcis de circonstances ont le vent en poupe. Les patrons commandent au navire ; l'état, le gouvernement en second, exécute et frappe dur, quitte à blesser gravement. Le syndrome royaliste est tenace
!
Que répondent l'état, le gouvernement, les députés LREM au gardien des Institutions françaises / Le Conseil Constitutionnel ? Qu'en est-il de la constitutionnalité de la Loi portant Réforme systémique des Retraites ?
50 JOURS DE GRÈVES ET DE CONTESTATIONS N'AURONT SERVI A
RIEN
Ils ont brisé le rêve, l'imaginaire, le réalisme de nos saines utopies creusant en marche les sillons létaux de ces vérités nées de l'arbitraire et du métal, sur fonds d'agonies et de suffocations planétaires
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Le lest lâché par le gouvernement constitue la monnaie d'échange prévue de longue date. Rien qui ne soit en mesure de grimer les actuelles prévisions et les sommes colossales que l'état volera à la population française pour atteindre un âge d'équilibre pléthorique, infondé, faussé. Un seuil qui confine à l'équilibre douteux. Quant aux chiffres arbitraires des 13 / 14 % du PIB, en valeur absolue du coût annuel des retraites en France, permettez-nous d'en dénoncer les fondements et les calculs; question d'ajustement et de comptes publiques habilement redistribués à des fins de réformes systémiques et surtout conjoncturelles !
L'état spécule sur des quantités d'argent largement supérieures aux besoins que la réforme et le futur système à points requièrent, qui sont d'ores et déjà engagées, capitalisées. La CSG des retraités n'aura été elle aussi d'aucun secours, et pourtant, elle est prélevée, massivement !
Il est en fait plus lucratif de prélever les masses, - à hauteurs de taxes moyennement dosées et régulières -, que de toucher aux revenus aisés, somme toute moins nombreux. L'inverse, ( les enseignants, les fonctionnaires ), rebute l'état, moins disposé à des revalorisations sectorielles de plus haut niveau, au regard du nombre de sujets à satisfaire, sur la base de salaires plus élevés ; question de simple arithmétique qui n'échappe pas aux argentiers zélés de Bercy !
L'arnaque majeure, doublée d'une ostentatoire estimation de l'accroissement moyen de l'espérance de vie, avec son corollaire insupportable, la durée de cotisations, flottant et fluctuant selon de prétendues affirmations de recul régulier et constant de la durée de vie ...
DES INCONNUES
Le point du système universel ne serait donc jamais assuré, la durée du travail obligatoire également, les hausses de salaires annoncées, sectorielles ne sont ni actées, ni budgétisées. Des catégories socio-professionnelles du bas de l'échelle jusqu'aux classes moyennes, seront directement impactées, triplement touchées.
A noter que ce contexte sociétal et ce modèle programmé à très long terme souffriront d' une croissance de la pénibilité au travail, notamment au regard des conditions climatiques et sanitaires dégradées que nous rencontrerons sous peu, en France et dans le monde. Encore une fois, seules les classes aisées et les cadres pourront se défendre et mieux lutter contre ces aléas exogènes.
- L'âge de la retraite a reculé de 60 à 65 ans en moyenne ! Il peut encore être repoussé ; l'argumentaire étant nos voisins, les référents européens qui travaillent jusqu'à 67 voire 70 ans, ( excepté l'Italie, mais à quels prix ) !
- La durée de cotisations atteint quarante trois ans et demi ! Elle est appelée à suivre les hausses de la moyenne de l'espérance de vie, selon un rythme farfelu, infondé satisfaisant les argentiers de Bercy comme les patrons sur lequel s'arqueboute le paradigme français réactionnaire ... Des réformes, oui mais à sens unique, exclusives.
- Le système à points prend en compte toutes les années de la carrière ! Un recul inacceptable des acquis sociaux.
MAIS
Les politiques en marche valident toujours plus de 3 Millions de chômeurs, sans comptabiliser les emplois précaires et les CDD très courts ; une manne financière dont l'état se passe bien trop vite, préférant laisser sur la touche une grande partie de la jeune population active. C'est inacceptable ! L'état-serviteur devient ainsi le fusible du Patronat qui mène et guide le vaisseau, sans faire de bruit, selon des données et un cap fixés à l'avance.
Les dividendes colossaux des entreprises du CAC40 valent pertes sèches pour l'économie nationale.
Quant à l'évasion fiscale, on en parle plus ! Des sommes annuelles énormes échappent aisément aux contrôles de l'état français pourtant autoritaire et impitoyable à l'encontre des petits revenus.
Enfin, les craintes et les incertitudes que font peser l'actuelle réforme et son nouveau mode de calcul des pensions pousseront les français à partir en retraite aux alentours de 62 ans ou peu de temps après ; nouvelle manne pour l'état via le régime inacceptable des décotes après 62 ans !
Quant aux surcotes, gageons qu'elles seront exceptionnelles, surtout sur fond de climat et de qualité de vie très affectés...
L'épargne Retraite connaîtra un regain de capitalisation forcée, forcennée. Elle engendre déjà un contexte favorable pour l'économie, certes, mais préjudiciable au pouvoir d'achat des français, alors davantage prévoyants et moins actifs ou entreprenants vis à vis de la consommation, ( classes populaires et moyennes ) !
Nous observons que le premier ministre est bien plus enclin et disposé à reculer sur les 90 Km/h concernant la vitesse sur les routes de France. Une vitesse, nous le savons, tueuse, meurtrière, plus polluante... Il délègue, ( à l'instar des accords de branches caractéristiques de la loi travail récemment votée), aux départements, régions, le soin de statuer sur les vitesses réglementaires à instituer, sachant et connaissant les luttes d'influences néfastes qui valideront des adaptations plus que douteuses, certaines criminelles... C'est là un scandale, un recul de sa part qui pourrait coûter de nombreuses vies sur les routes ! A titres d'exemples.
AVANT DE CONCLURE
Tristes constats ! Tant de gaspillages de temps et d'énergies à imputer à ce climat délétère. Tant de manques à gagner occasionnés par une situation durable et généralisée de désordres en marche. L'espoir déchu, la contestation méprisée par l'état, un retour amer au travail sachant ce qu'il en coûtera de temps et de privations aux jeunes générations engluées dans les incertitudes du dérèglement climatique et d'un moèle social à géométries variables...
L'arbitraire s'accapare de la destinée de tout un chacun, sans discernement quant à la vie et ses aléas, l'existence et ses imprévus que la société et ses obligations infligent à l'individu, parfois aux familles entières...
Terribles et tragiques sentiments d'injustice et d'inégalité lorsqu'est évoqué la grille des salaires en France, ces revenus révoltants, ces augmentations si durement arrachées valant aumônes, ces 1000 euro mensuels dont se targuent celles et ceux qui en palpent 20 fois plus.
Dans une société de consommation outrancière, comment vivre avec 1000 euro, un smic mensuels ? C'est indécent, notamment en France, lorsqu'il faut considérer le poids des charges incompressibles, la TVA ( Autre vol et rapt organisés ) ! Le malaise, le mal-être perdureront. Il n'est plus possible d'exister au coeur d'un monde, d'un modèle social fondés sur l'inégalité, l'injuste répartition de toutes les richesses générées en premier lieu par le Peuple au travail. Une situation intenable. Le peuple français peut craindre les 50 prochaines années de déséquilibres sociétaux, malgré les garanties de la sacro-sainte démocratie que le diktat du chiffre et de l'argent dévoie, bafoue chaque jour
STOP
!
Des lendemains de grèves certainement très difficiles, de plus en plus durs, depuis l'arrivée des Gilets Jaunes dans le paysage politique français ! Un échec en marche qui entache une mandature condamnée à péricliter et à laisser de lourdes traces, de pénibles souvenirs.
L'état ne touche pas aux salaires ! Il s'en sort avec brio... Les indices boursiers caracolent, le chômage pointe à 3 Millions. Le patronat exulte en silence mais n'en pense pas moins :
" CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR "
Telle est et va la réalité, au jour le jour, au coeur du métier et de l'esclavage insupportable des " Temps Modernes "
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