VENTS VIOLENTS / MISES EN SITUATIONS !...
Saisir l'intervalle et la fréquence afin de trouver la rampe et l'envol sans compromis
!
PRÉALABLE
Les conditions de réalisation ont été au préalable testées. Au niveau des pratiques extrêmes et qui plus est lors de plusieurs Solo. Le risque zéro n'existe pas ... Si le Waverider évolue en des endroits exposés, savoir qu'il garde une marge de manoeuvres sécuritaires, un bon pied de pilote d'une part mais aussi, en cas d'avaries, la possibilité d'une réchappe où atterrir sans autre difficulté que le fait de ramener son matériel.
MISES EN SITUATIONS VENTS FORTS A VIOLENTS
Mer formée, agitée, grosse, avec ou sans houle, vagues, déferlement, outside, balayée par de violentes rafales, selon diverses orientations du vent par rapport à la course des vagues, etc ! Trouver sur sites les conditions propices à l'émmergence de conduites adaptatives et de renforcement de la gestuelle spécifique WINDSURF
Les standards de progression, de perfectionnement et de maîtrise ne sont opérationnels qu'une fois déclinés dans le vent frais, le fort coup de vent.
Quant à la navigation par tempête, elle touche à un tout autre registre. Il importe de tout revoir, du simple virage au jump en passant par le windsurf basique le plus engagé.
Ce travail, les impératifs qu'il sous-entend, suppose que le windsurfer transpose les fondamentaux dans une mer très forte à grosse, un vent violent, tout en insistant sur des coordinations à la fois complexes et qui requièrent promptitude et anticipation.
Ainsi, de la posture de navigation adaptée aux conditions, ( état de la mer et force du vent +++ Rafales ), le Windsurfer assume, traite, optimise ;
Il est en mesure d'abattre et de lofer, d'engager une courbe et une trajectoire le menant vers un virage en bas de l'onde, de la vague, à la remontée vers la lèvre, face ou dos à la section, la mer du vent ;
Le Jump est à réapprendre dans le vent très fort à violent car il suppose une maîtrise de la trajectoire susceptible d'engendrer une dérive positive lui permettant de poser, en toute portance, travers au vent. Le Lof intempestif, inattendu n'est pas envisageable hors projet de rotation arrière consenti et maîtrisé.
Le Windsurfer tente alors un " TMA ", soit un challenge durée dans les airs, ce qui est exaltant, du saut simple aux rotations !
Quant aux transitions, il tâchera de les passer into planning, du moins pour ce qui concerne le Gybe - Jibe, sur les deux amures ;
Si la mer du vent ne livre aucune vague au rivage et sur spots habituels, par manque de houle, de fetch, il optera pour des domaines OUTSIDE, en eau profonde, exposés au vent du large. Le trait de côtes, ses pointes et ses baies, ses décrochements, ses tombants plus ou moins accores offrent de splendides ondes qui se commuent en de hautes vagues à négocier au windsurf mais également de superbes tremplins pour le saut extrême.
A ce stade, sans réelles fréquences, le windsurfer travaillera le timing, la lecture du spot, saura attendre assez loin pour se lancer et trouver aux meilleurs moments et endroits la rampe qu'il attendait.
En situation de vitesse maximale, esquiver, passer les mousses, gérer la rafale, engager un turn dans le profond creux des ondes, contrôler les envols involontaires, etc ! ...
" RE-CONFIGURER " UNE GESTUELLE
Enfin, au niveau postural, lors de toutes prises de carres, le Windsurfer soignera tout particulièrement la fixation des grandes ceintures ( pelvienne et scapulaire ) ; dispositions lui assurant maintien, équilibre, tonicité sur lesquels se greffent avec une grande précision les coordinations requises par le move, le jump, la rotation, la transition.
Dans la baston, les vents tempétueux, il est impossible d'évoluer et d'agir en position de défense, usant d'une main arrière faible et retenue, de prises de carres incomplètes et timorées. La courbe et la trajectoire s'en trouvent durement affectées, non efficaces et mènent à la chute, voir à la blessure.
Compression - réflexion / Derrière cette onde : de la pente, un glassy superbe, de quoi optimiser trajectoires et relance. L'onde évite le tombant et fuit en vague vers le littoral
EN CONCLUSION
Ce Windsurfer recourt à une mise en situations extrême, par vent supérieur ou égaux à 45 / 50 Noeuds. Le choix et les réglages de son matos, son équipement ne laissent rien au hasard. Vigilance totale et marges de manoeuvres commandent au projet. Le SOLO reste en lui-même une certaine épreuve. Garder et entretenir une lucidité permanente malgré l'overdose d'adrénaline et d'éther azuré
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A SUIVRE
Contribution STAPS pour le windsurf dans le vent violent
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