Un virus aux allures de méduses volant dans le grand bleu. Le Covid-19 fabule un mal-être planétaire, inégalement réparti aujourd'hui ! Aucune extrapolation ni digression ! Force est de constater que le mal planétaire actuel n'augure rien qui soit rassurant, sain, durable.
COVID -19 - MUTANT
Menace, aux portes de tous les pays de l'Hémisphère Nord. Il apparaît moins prolifique dans l'hémisphère Sud, notamment sur le Continent Africain, sous réserves de précautions et de mesures drastiques à prendre et à consolider. On n'arrête pas une pandémie ! Qui le prétend masque un jeu pervers et orienté ...
Qui peut prétendre à l'homogénité géographique, à l'improbable ou impossible mutation et acuité du virus, au fil du temps et des contrées qu'il traverse
?
CORONAVIRUS / L'IRRESPONSABILITE OU LE MÉPRIS DE LA VIE
Sitôt au secours de l'outil de travail ! Dans ce domaine, on sait faire ...
On veut privilégier l'emploi, ne point l'affaiblir ; la belle affaire ! Solidarité nationale ou calculs conjoncturels nauséabonds ? Comment mettre à parité ou plus gravement, en concurrences, deux pans de notre vie, de notre existence, exposés au quotidien d'une pandémie sans précédent ?
Nous allons inévitablement basculer dans le stade 3 de l'épidémie, du moins par secteurs et régions. Alors, à quoi sert-il de tergiverser ? N'est-il pas plus sage de procéder à la mise en place de ce niveau 3, prenant ainsi et indéniablement de l'avance sur la lutte, la prévention, la circonscription des zones et des catégories de la population déjà touchées ou à risques ?
Lâcher du lest, en marche, semble être hautement préconisé, surtout face à l'infiniment petit de la matière désorganisée et virulente.
Le masque se vend bien. Le marché noir reprend des forces ; surenchère odieuse que tente d'étouffer une mise en garde tutélaire bancale : supercherie ! La chienlit a la vie dure. La liberté des prix prime et bosse pour l'état de chaos, la logique pérenne du profit.
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Imaginons, rendons - nous compte de l'état de pressions existant entre l'Etat et le Patronat
L'économie libérale et ses marchés tremblent. Si l'on n'invoque pas encore la crise mondiale, le spectre des faillites et des dépôts de bilan sonnent l'alarme économique et industrielle... En fallait-il autant pour laisser un peu Planète Bleue souffler, recouvrer un air localement plus " sain " ! L'avenir et le futur nous le diront à court terme, avant la folle reprise destinée à combler les hypothétiques manques à gagner, les parts de marchés perdues. La jungle ou le Zoo chantait un certain contestataire !
D'un point de vue santé, de mesures sanitaires et salutaires, notons ces stratégies et ces options de luttes contre le Coronavirus qui évoluent au plus près de l'obédience politique, de la priorité commerciale, budgétaire, boursière. Les Ministres des finances n'auront jamais été si prolixes. Le FMI, les grandes banques centrales montent au créneau et craignent pour la suite des évènements. Le droit et la jurisprudence vacillent sur le parvis de l'entreprise, sur fonds de vides juridiques.
Les pays de l'UE traitent le cas Coronavirus à l'interne ! Pourquoi donc ? Subsidiarité circonstancielle oblige-t-elle vraiment ? Nous cache - t - on des éléments fondamentaux à ce stade de l'épidémie - pandémie ?
Jupiter en déplacement ne souhaite aucun amalgame ! Si l'hôpital va mal, le Coronavirus ne lui est guère corrélé ; soit : taisez-vous donc ! Le pingre excelle dans l'exclusive et le défaut d'esprit de synthèse, de convergence dans le traitement des aléas que traverse notre société ! ...
Jupiter les cumulent tous comme il les commue en de nouvelles armes. Aucun quinquennat, aucun septennat de la V ème République n'aura connu, traversé, juxtaposé pareils évènements, désordres sociétaux.
Des mesures d'ordre sanitaire, à géométries variables, à plusieurs vitesses, s'imposent, selon le contexte. Le système décide, impose, dicte. On présume haut et fort ! Les impératifs voués aux équilibres et à la prospérité financière commandent comme ils confinent à l'économie dans le sens propre du terme, soit : rien qui ne puisse accélérer le déséquilibre financier, les points de PIB perdus.
Comme si l'urgence systémique devait passer avant et devant les semonces et les attaques d'un virus potentiellement dangereux, mortel, impactant l'homme à différents dégrés, un public selon ses fragilités et sa santé, son âge...
ON NE LÂCHE RIEN
A l'instar des vigilances météorologiques que l'on prend communément, au cas par cas, la tendance demeure résolument à l'exception, au traitement des zones susceptibles d'être touchées ; prudence et certitude obligent. On mise sur l'autel de la science maîtrisée et maîtrisable, d'un savoir irréfragable, de la présomption insupportable.
Une politique circonstanciée prêchant dans un contexte de grandes incertitudes et de prolifération globale de la maladie, opérant selon des cas très précis et non au-delà ?...
Mais en haut lieu, on semble tout prévoir, tout gérer, tout anticiper, laissant à l'examen ponctuel et géolocalisé le soin de décider de mesures décalées, prises systématiquement en retard sur le cours des évènements.
Il est évident que l'anticipation ne constitue jamais une issue de traitement privilégiée. Certainement coûteuse en moyens - personnels et finances -, on lui préfère la réaction, une fois entrés de plain-pied dans une lutte frontale de fait inégale et bien en retard.
Tous les éléments de la politique sanitaire nationale reposent en définitive sur cet édifice arc-bouté réagissant au diapason de la primauté de la réaction et non sur les dispositions et les précautions de l'anticipation positive et sécuritaire.
Si l'on peut décréter le stade 2 renforcé pour un département, une région, gageons d'emblée que rien ne permet d'affirmer l'imperméabilité de ce territoire. D'autres départements limitrophes peuvent être tout autant contaminés. Effets cocktails et opportunités de diffusion se révèlent incontournables, inévitables...
Attendre que la situation s'envenime pour déclencher un stade 3 généralisé, c'est prendre, valider un retard considérable sur l'évolution et la propagation de l'épidémie.
Nous déplorons cette option, le choix de minimiser le risque et la menace de diffusion d'un virus dont les capacités de transmission sont éloquentes et très rapides.
A déplorer le flou qui règne autour des mesures de protection et de prévention, notamment sur l'opportunité et l'efficacité des masques qui viennent à manquer ! En cas de réelle pandémie, dans un contexte Stade 3 avancé, selon le milieu et le cadre de vie, quelles dispositions seraient prises pour les populations confinées et non hospitalisées, en milieu rural, les personnes âgées, etc ?
On ne peut traiter semblables aléas tout en craignant pour les portefeuilles ministériels, les marchés et les banques. Courir plusieurs lièvres à la fois ne mène nulle part !
Il est grand temps que l'économie et le business n'empiètent plus sur les priorités vitales d'une population brinquebalée d'un pôle à l'autre de la vie quotidienne et du temps contraint.
La politique, c'est aussi dégager, décréter une priorité absolue, sans limites : feu vert et machine avant toute pour la sécurité et la santé des populations. On ne lésine plus sur les moyens. Présumer de ses forces face aux variables de l'inconnu, de la science, du système peut conduire à de graves conséquences.
L'ACTEUR ET LE SYSTÈME
Arguer d'une probable crise économique est un non - sens, une inacceptable pression ! Question d'écritures et de manoeuvres financières... Que l'acteur et le système prennent conscience de leur petitesse, ne manquent pas le coche de la salubrité planétaire. C'est là un pari sur l'avenir !
La solidarité mondiale et internationale sont plus que requises. Mettre en veilleuse, entre parenthèses les coûts financiers au profit de la santé de l'humanité ... Le spectre de la crise ne saurait l'emporter sur les exigences de la pandémie. On fait avec et on traite, sur le terrain des mesures drastiques, ( Transports en commun, emploi, manifestations, vie culturelle, approvisionnement.
Tel nous apparaît un enjeu digne de l'homme, soucieux d'éthique, en marche vers un avenir plus sain, non assujetti aux atermoiements des marchés saturés de devises, de dividendes, de profits, d'opérations spéculatives.
LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS
Le grand débat ! L'Economie face au Coronavirus ... Mais où es - t - on ? Alors que l'on ne sait toujours pas arrêter la propagation du virus, la sempiternelle question et préoccupation s'invite haut et fort sur tous les plateaux. Il ne peut y avoir deux tutelles en une : le Politique et le Patronat. La parole est aux professionnels de la santé
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