Le printemps éclot. Qu'il accompagne, qu'il panse, radieux et fidèle, le long décours des larmes et du chagrin. Plus rien ne serait comme avant le jour de la tragédie.
Parce que nous aurions peut-être oublié combien le ciel et la mer marient à toujours, unitivement, l'infiniment bleu à la blancheur immaculée des essaims de nuages gorgés d'eau !
Il nous faudra peut-être redonner du temps au temps. Ne plus survivre ou suivre, aveugles, les menées suicidaires de la démesure et du profit éphémères des dominants...
Une fleur suffit à dire la préciosité du regard sain qui la reçoit au fond du coeur, au bord de l'âme, pour l'éternité !
Ainsi de la vie que Terre diffuse. Ainsi des vérités qui essaiment et distillent leurs parfums au gré des saisons que nous avions perdues, tellement distancés, absentés du quotidien que nous étions.
De ces faisceaux de lumière gratifiants, je suis et demeure. Dernière pensée que le souffle emporte Eau-Delà de tout, par-delà l'espace - temps de l'angoisse et des souvenirs
!
MARIN
- Marin à Terre -
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Merci Marin poete .