Que nous soyons en Corse ou sur l'Hexagone Littoral - Zones Vertes -, l'autorisation d'ouvrir les plages ne sera pas efficiente le 11 Mai et, loin de là !
En effet, les préfets submergés de demandes et de dossiers parfaitement ficelés ne pourront accéder d'un trait à la forte demande des maires. Soit ! Selon quelles priorités, quels critères, conditions ?
Cela pourrait prendre du temps, générer des délais dont les causes oscillent entre le traitement administratif et sécuritaire de ces derniers, d'une part et, d'autre part de la capacité des maires et des services communaux à organiser, à structurer l'accueil des publics selon des normes sanitaires et un cahier des charges drastiques, actant également une certaine forme de surveillance mais également un registre de sanctions en cas de non respect de mesures barrières individuelles et collectives.
A partir de ce minimum sanitaire, sécuritaire, quid des portions littorales désertées, dépourvues de plages, éloignées de tout centre urbain, de structure d'accueil, le long de chemins littoraux où les personnes randonnent individuellement, se mettent à l'eau en canoë-kayak ou en windsurf, kitesurf, surf, paddle board, tout en respectant de fait et naturellement les consignes ? Le milieu s'y prète tant !
De tels cas ne peuvent être dès lors appréhendés et considérés qu'à l'aune de la responsabilité de chacun, en capacités de se prendre en charge mais également d'éviter de façon rigoureuse tout rassemblements, ( Parking d'accueil du public relevant de communes, judicieusement tracés - produits bio-dégradables -, destinés à garer 1 véhicule tous les 3 mètres, par exemple ), mais également de se disperser à terre... Instaurer des contrôles.
D'autre part, une plage avec accès aux publics ne saurait cumuler activités sportives extrêmes et simple baignade, avec enfants. Notre Île compte suffisamment d'espaces communaux spécifiquement propices aux activités de plages, de baignades et familiales pour ne pas y rajouter d'autres pôles d'attractions mécanisés ou autres saturant très vite les lieux ouverts et accessibles.
Quelques panneaux placés à bon escient pourraient canaliser les flux de personnes, selon le type d'activité, les lieux et les endroits pouvant le justifier.
Nous voyons donc que l'accès aux plages communes demandera du temps. Que les pratiques extrêmes et individuelles pourraient démarrer aussitôt dès lors que toutes les précautions de la mise à l'eau et du stationnement seront prises à l'individuel ou collectivement sur sites dits " spécialisés ou aménagés ", du type Clubs, Associations, Écoles de Voiles.
Nous en appelons à la responsabilité et à la plus grande prudence de la part des pratiquants dits " libres et autonomes "
!
Bien évidemment, notre propos et libre-opinion se cantonnent au niveau de la proposition, de la requête, de ces solutions visant à bien distinguer les types de publics et, surtout les activités auxquelles ils s'adonnent et qui gravitent autour du littoral :
Plages - Sentiers Littoraux - Parkings aménagés Conservatoire du Littoral, généralement éloignés des plages - Écoles de voiles établies sur les plages - etc
NB
Concernant les activités en relation avec les vents, - Kitesurf et Windsurf - Wind-Foil - Kitefoil - Navigation à voile, il est clair que les mises à l'eau sont très rarement propices à la baignade, à l'exposition au soleil, du moins sur l' Île de Corse, notamment vers le grand sud et le Nord de l'île ; ( épisodes de Mistral - Libecciu )
!
CORSICA...GO56
A L' ATTENTION DES MAIRES DE LA CORSE ET DES PREFETS 2A / 2B / MARITIME
Salutations Marines
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