Bleu céruléen le silence de la mer
délinée un cap sur l'éther
La veine du courant amène
sur la moire m' y emmène
Élongeant le bras de terre pétré
aux coups de mer sourds et répétés
que le vent assène
Une étrave fend la lame et nous mène
Vertiges de l'île rousse
Grisons - nous de rouleaux d'écumes et de mousses
Les tombants s'affolent
en brisant la tempête et s'envolent
Dans la blancheur éclatante des nues
Un phare veille la nuit
destine la traversée à bon port rendue
en croisant le quart du marin enfui
Précieux faisceaux des natures mortes
où les années - lumières s'égarent
dans la nitescence de la Nuit Obscure
constellée de mille autres ports
- MARIN -
2 ème Ecriture le 13 Juin 2020
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