D'aucuns ressassent les clichés et le commun des " Beautés Sauvages " ! Je leur adresse ce qu'ils auront omis de traiter dans une pléthore de reportages qui se vendent toujours bien :
LES REVERS DE LA BEAUTE
Je navigue et croise parfois loin de mon point de départ ; les conditions de mer et de vent décident ! Je m'efforce toujours d'accorder à l'observation bien plus d'importance que je ne le ferais des prévisions météorologiques établies selon des modèles, établies à plus de 1000 kms et, dont procédures incomplètes , ne mettent jamais en exergue et en évidence les spécificités d'une Île et de ces deux vastes pans de côtes Est et Ouest, Nord et Sud.
Je vogue sur les flots comme je croise sans cesse de grands fragments de plastiques à la dérive, entre deux eaux cristallines. Lorsque je rejoins quelques anses aux fabuleux camaïeux, la matière plastique règne et s'impose dans un paysage de blocs, intouché. Lors de nos sorties en Canoë, masque à l'appui, ces écrins et ces prairies marines n'arborent plus que des herbiers de posidonies à l'asphyxie, le poisson en est absent ; zones mortes marines ! Quelle tristesse ! C'est ainsi ; le politique de haut vol ne s'arrête guère sur les détails. Quant au " gros monsieur rouge " que le petit Prince bouscule, il s'occupe de sa sphère commerciale à profits et délaisse ce qui ailleurs pourrait être souillé, rayé de la carte marine en tant qu'entité environnementale précieuse, hélas ! en route vers le déclin ...
Nous traversons ainsi le vaste Parc Marin International, sans vraiment comprendre et cerner un tel laisser faire et aller, pareils anachronismes architecturaux. Faut-il que le commerce et l'argent s'emparent de leurs terrioires pour que s'impose " une propreté " drastiquement circonscrite ? Faut-il que la laideur et la saleté côtoient dès lors des îlots de beauté ? Est - ce là le tribut d'une modernité soucieuse du cadre de vie morcelé, entravé, abandonné à la merci des prédateurs sans scrupules !
Trouverait-on enfin matière à ample débat, discussion, heureuses initatives qui eussent traité enfin l'immense souillure que le littoral, les ports, les dunes, les zones humides éprouvent et subissent.
Faut-il que les villes, le secteur urbain littoral ait impunément dévasté le domaine des influences réciproques Mer - Terre, rendu aujourd'hui à la portion congrue, sursitaire, sans aucun espoir de régénération possible, de réhabilitation légitime et opportune. Mais où allons - nous ?
L'avenir s'assombrit ! Que n'inventerait pas l'homme pour contrer les assauts et les montées intempestives de la mer climatiquement gonflée ? De grands travaux qui travestiraient le dessein de Mer - Nature ? Insensé, irresponsable... Nous ne vivrions plus qu'un environnement hautement bouleversé, à l'image de l'homme et de ses travers tentaculaires.
Quand on possède les atouts de la beauté, de l'authenticité, desl'exception environnementale, on fait attention, on prévient, on préserve, on intervient, on traite les problème dans, près et à l'extérieur des villes, des agglomérations, dans un projet commun partant du niveau de la commune à la ville. Entre, nous trouvons des espaces gigantesques que toutes sortes de pollutions impactent : Visuelles, Environnementales, Marines, insidieuses, (qualités des eaux et du substrat, des cours d'eau investis et quasiment détruits en zones de plaines , etc ! ... Nous ne laisserions plus de pointer du doigts des dizaines de manquements préjudiciables à l'avenir de notre Terre. Développement, progrès, évolution et, Nature, ne sont plus antinomiques mais bien possibles. Pourquoi attendre, au prix de l'anarchie et de la voracité de l'anarchie, que le visage de notre Terre change à jamais, soit ainsi défiguré
!
Libre Opinion
CORSICA...GO56
______________________________________