« J’ai soif de cette eau-là née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras »
Le Petit Prince / Antoine de St-Exupery
PHOTOS / PIER CORSICA KITEBOARDING
- 20169 - Corse du Sud -
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Qu'il me soit loisible et plaisant de remercier
- Pier / Corsica Kiteboarding 2a -20169 Bonifacio -
à l'occasion de cet article. Ses photos auront tout naturellement initié et motivé les lignes que voici. Encore une fois, le partage est à l'honneur, trace de beaux sillages. Images splendides et fortes en émotion : l'univers de la Mer, à partager
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Il est des scènes et des tableaux que seuls, rêves et songes, composent à l'orée d'un jour nouveau. Qu'il me soit ainsi donné l'occasion d'accompagner humblement ces moments de clarté, cette moire et ces vagues é-mouvantes, à l'orée du vertige.
A l'instant même où ces lettres et ces mots transitent par les touches du clavier de l'ordinateur, j'ai sous les yeux un tryptique onirique, ce que la boîte à images désormais délivre, tel un secret, une énigme, une curiosité numérique qui interpelle et pose quelques questions. Je les laisserai sans réponse !.
D'entre la toile de maître, une épreuve du 7 ème art, le cliché d'un photographe averti, au-delà de l'émotion, que choisir qui nous rapproche vraiment de la réalité, à l'instantané d'une rencontre, de cette éclosion marine effleurant le présent, qui ne saurait manquer à la fusion, à l'appel des éléments ?
Il y a là toute une suite espérée d'évènements, une attente fébrile qui honorent, qui soulignent la vague comme les acteurs se prêtent aux jeux de l'extrême aventure. Une composition que la plénitude et la complètude du paysage marin eussent espérées, afin qu'il en fût révélé, au-delà du geste parfait, allant à la semblance du vent, des nuages, de la houle massive.
Troisème - oeil, caméra embarquée, engin volant et furtif susceptibles de traquer la fulgurance de l'instant : qui peut nous en révéler la vire opportune, la lice suprême, la source d'une vision venue des ciels que Puffins Cendrés, Goélands et Sternes partagent, indéfiniment, inlassablement.
Retour au pays de Nils, vers l'imaginaire des plus jeunes années lumières, où l'être fuse et avale les miles, les distances tout en commandant à son aile, à la grande migration des âmes. Et si elle avait été dotée de cet oeil magique, allant, au gré des orbes et des ellipses cueillir les plus belles images, ouvrir les plus belles fenêtres de ciels que liens et entrelacs, ballet aérien, eussent enlacés ?
A ces vues sublimées : ces quelques lignes de prose poétique que l'Île de Corse réfugie, avec toute la solennité des grands espaces. Puissé-je ne point démériter en cet exercice difficile ; il se veut littéraire mais ne le peut ! Y tendre, humblement ...
Pier navigue seul, dessine, souligne un champ de vagues magnifique. Leçons de choses, plain-azur où la passion joue une parfaite partition, se livre à la pantomime éthérée dont rêvent aussi les dauphins. Quelle envergure l'aile confère à ce théâtre naturel en brassant ainsi les airs, en cette heure tardée !
La magie virtuelle opère. Qui l'eût cru, il y a quelques années ? Le temps n'est plus que dessein intemporel. Être abandonne à la vague l'empreinte et le sillage intuitifs d'une pensée. Que l'intention en soit comblée.
Ainsi de l'espérance, de l'expérience extra-sensorielle vécue en mer, à bord du coup de vent, portées par les houles lointaines qui vont et croisent en chemin, le numineux du voyage à travers les mondes du marin.
- MARIN -
Prose Marine Île de Corse
Merci Pier de m'avoir ainsi fait voyager plus haut et plus loin que tous les avions ...! Je fus à bord de ces rêves désormais transcrits. De l'image à l'écriture, nous partageons, nous poursuivons toutes et tous un fabuleux dessein
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