Tous les ans, des kilomètres carrés de surfaces sont recouverts de bétons, de tôles, de goudron. Depuis les 30 Glorieuses, rien n'aura changé, tout accélère. C'est la victoire de la cupidité sur fonds de catastrophes et de mal -être
Partager, diffuser, dénoncer, récuser, refuser un tel diktat, l'opprobre perpétré contre le seul état qui vaille
LA NATURE QUI NOUS FAIT VIVRE
AUX ÉLUS
DES VILLES DES COMMUNES
DES ASSEMBLÉES
ECO-LOGIQUES
DÉFIGURATIONS ET DÉMESURES EN FRANCE ET DANS TOUTES LES ÎLES
PLACE AUX MÉTASTASES PÉRI -URBAINES ET URBAINES
37 ° Centigrade. Et ce n'est là qu'un début ! L' haleine tiède, le souffle brûlant de la ville en cours de conquête deviennent insupportables. Suffocation moite au sortir du hangar à bouffe démesuré ! La voiture au soleil affiche 70 ° Centigrade
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Le vaste parking ( se comptant en hectares ) recouvert d'asphalte noir et de ferrailles chauffées à blanc restitue et renvoie dans les airs urbanisés une chaleur torride, dangereuse, poisseuse, malodorante.
Chassie des agglo - mérations poly-mérisées. Sur fonds de vacarme et de tumulte motorisés, les tiroirs caisses tintinnabulent comme ils engrangent la monnaie. La grande surface, à toutes les autres pareilles, ne compatit pas et persiste, signe et valide le forfait architectural, l'anachronisme politique ! Dehors, " circulez, y a rien à voir " !
Elle parque comme elle trait le citoyen en quête de mal bouffe congelée et de courses rapides, désordonnées, anarchiques et voraces. La sono crache des notes horripilantes, suit le geste mécanique rayons - caddie. Le temps n'est plus au choix du panier tressé mais au remplissage du charriot, à l'instar de ces pauvres oies que l'on gave à l'envi, à la veille des agapes païennes.
Revenons à nos parkings, à ces maires de communes et de villes qui laissent se répandre l'une des causes de la canicule urbaine exacerbée qui multiplient les îlots d'extrêmes chaleurs où les températures dépassent de plus de 10 ° Centigrades celles de nos places de villages dotées de fontaines et de larges frondaisons apaisantes.
Faut-il en conclure que la ville, sous l'égide des édiles, au gré de l'exigence commerciale, confinent dans les touffeurs nauséabondes des quartiers, des places goudronnées, des immenses parcs automobiles dévégétalisés servant ainsi le secteur marchand ! ...
Ces gens-là ont -ils entendu parler de toutes les formes et manifestations du dérèglement et du réchauffement climatiques. Ont-ils compris que le milieu urbain devait s'adapter au plus vite à ces élévations de températures hors normes, à ces extrêmes caniculaires récurrents, sévères ?
A l'heure où de nombreuses villes optent pour un dessein éco-logique, des centaines de constructions bafouent les règles élémentaires de la prévention, de l'anticipation, de l'adaptation aux conditions climatiques dégradées que nous connaissons avec une acuité galopante.
Ces gens - là aux affaires, - accompagnés dans leurs visions obsolètes, dépassées, intéressées des choses de la cité, de leurs acolytes -, ne concèdent pas un seul mètre carré à l'arbre, à l'ombre, à l'espace vert, aux zestes de fraîcheur que le végétal sauve et entretient. On s'entasse, on se gare serré, on s'emboîte avant que de finir torchés dans les rayons et les arcanes de la liberté des prix à la consommation bafouée...
C'est au sortir de l'un de ces épisodes répétés que je reçus en pleine figure les 37 °c désormais courants, que la ville génère d'elle - même, par delà les affres du bouleversement climatique.
Mal - aise, Mal- être, Mal de terre dont n'ont cure édiles et patrons, allant main dans la main ajouter aux désordres de " l'urba-nicité " obsolète vrombissante et poisseuse.
Ajoutons à cela les accès tenaces de la Covid-19, le port du masque, les particules fines, les sources de pollutions sonores et visuelles, la hideur des nouveaux parcs métalliques motorisés, la dévégétalisation chronique de tout l'espace urbain et péri-urbain, la pléthore de hangars que la grande distribution dresse partout et démesurément, un urbanisme chaotique et anarchique prospérant sans aucun supplément d'âme qui nous raccroche aux racines, à nos anciens, au visage avenant de notre Terre, les cours d'eau et les bords de routes souillés etc, etc !
Mais où sommes - nous ? Qu'en pensent des gens de toutes les cités, jusqu'où tolérer pareilles manquements à la prévenance, au bien -être, à la séréinité, à la beauté et aux charmes de nos souvenirs ?
vous trouvez là, dressé devant vous, l'oeuvre de l'incurie patentée et cupide en marche
!
"
« Construire la cité de nos rêves et de nos utopies » J.C ANGELINI
CORSICA...GO56
Anton ' Pasquinu d' OTA
D'autres clichés illustreront cette réflexion d'actualité... Nous attendons dès ce jour les RESULTATS sur le terrains urbain - péri-urbain - en zone rurale - sur le littoral de la Cité du sel où tant de choses sont à réinventer et à réhabiliter, notemment sur tout le pourtour du Golfe et les rives du Stabiacciu, entres autres lieux actuellement abandonnés
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