A mon refuge azuréen
que ceint énigmatique quelque bestiaire minéral
Au sytlite de granite marmoréen
que diluvient les lames hiémales
La solitude des grands espaces
par le choeur des vents blancs
se lit comme elle se donne indéfiniment
Voie de ciel Quête de grâce
A ces rendez-vous fous
de nous immensément amers
que la tempête dénoue
dans un défoulement de chair
Je vois tout ce que l'absence
creuse d'abîmes de silences
fulguration de l'éclair
aux champs constellés de la mer
Que vienne l'hiver
son plain-chant océan
Solitaire il me faut céans
regagner les ténèbres de verre
Traçant le sillage de la concorde
convole une aile orpheline
qui aux flots s' accorde
tel un songe opaline
!
- MARIN -
Poèmes de l'Intranquillité
2 Ecriture le 12 Septembre 2020
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