L'Essaim de Saint-Jean
La nostalgie, c'est un peu comme la solitude, le silence de la mer ! On croise au large d'un vécu, emporté aussitôt à bord de ses souvenirs ; le regard divague, comme l'horizon bossué des coups de temps ... Mal de terre ! Mais en mer !
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Avant que la Grande Mer et les vents ne t'appellent
Alors que le coup de temps se précise
et te convie solennellement
à nous rejoindre
unitivement
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Depuis les sains signes du ciel
par l'allant insigne de l'oiseau marin
va marin marche longe le rivage distance-toi
suis le cours embrasé des nues fantasques
libère - toi de la contingence bruyante
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Vois le migrateur rendu à la terre
qui se repose et qui vit intensément l'escale
l'Île au tournant de son âme
vole-t-il déjà recueilli
en quelques thébaîdes lacustres
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Tu feras comme lui le vide en esprit
Des sens aux yeux clos viendront le juste tempo
des arabesques gestuelles que tu destines aux vagues
ces ellipses aériennes auxquelles tu aspires
comme l'on respire
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Il n'est rien à attendre
de la voie encombrée
Mais tant à espérer des mondes du silence
aux messages blancs et bleus
profondément empathiques
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!
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- MARIN -
Eperduement Marin
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1 ère Ecriture le 10 Octobre 2020
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Joss