El si l'on fabulait la vague sur eau plate
TESTA
est comme un cap, une pointe exposée. Les vents y sont toujours +++ forts +++ réguliers, non déviés par le trait de côte
Un vent torride balaya ce jour l'intérieur des terres de l'Île de Corse ! En Mer, un Combo, une salsa hybride, sérieusement altérés s'imposèrent dès le matin.
L'on trouvait des remontées d'air chaud en provenance du Maghreb - Péninsule Ibérique, un léger courant de secteur SW à WSW, des poches d'air saturées en CO2 et en gaz puants que les navires balancent au-dessus des flots, sans oublier les effluents de millions de véhicules en mouvement, de milliers de jets achevant de pourrir la vie de l'atmosphère en altitude, les nuées d'air brûlant que des millions de moteurs en marche rejètent, portés entre 90 et 110 ° C. Le chauffage central de l'humanité.
A cela s'ajoute le plantage des Arômes frelatés, les écarts systématiques aux prévisions encore et toujours fantasques ! En effet, alors que M-F et autres ténors de la voyance iso-barique s'arc-boutaient sur des valeurs comprises entre 17 et 23 Noeuds, pour la zone Bonifacio - Pertusatu / Senetosa, nous relevons au niveau de la mer, - 5 Minutes d'observation non - stop, Anémomètre digital très précis, au sortir du Golfe de Vintilegna -, un Grand Frais de secteur WSW à SW pour les rafales et un vent frais établi à la force 5 / 6 Beaufort .
En outre et pour la zone marine littorale considérée, Météo - France délire avec un Force 2 à 4 Beaufort modèlisé ce matin au bulletin de 6h15 ! Nous relevons donc +++ de 32 Noeuds ( plusieurs fois 34 Noeuds sur TESTA ) ! Bravo les modèles et les Pétaflops
!
Depuis la mer, que de visions troubles, que de volutes de GES ( Gaz à effets de serres ) ! Les parkings bondés, - Des tâches de bagnoles garées ) -, renvoient les rayons ardents du soleil. Sur l'eau, le périphérique Lyonnais ou Parisien a été comme reproduit, sature. Mer et flots hachés, déchirés, encombrés, débloquent à toute berzingue ! " mets ton clignotant, fais - toi insulter sur l'eau pour ne pas avoir regardé dans le rétro ", voilà le tarif citadin s'arrgeant le grand bleu ...
Il est plus prudent de rester au bord de l'eau, sous un toit de fortune. J'opte pour 3 parasols en guise de guitoune ! Le Sahel n'est plus très loin.
Vers le Nord, la chaîne de Cagna irradie de clarté dans les transparences d'un air pourtant surchauffé à blanc ! En chemin, entre Figari et Sotta, - Vaste Dépression Thermique -, le thermomètre affiche 39 ° C ; cela ne fait que commencer. La ronde des Canadairs empli l'atmosphère, le ciel vibre ; dolent grondement qui plante le bourdon de l'été aux portes de la grand - messe, de la curée !
Le monde vire à la folie consummériste. L'exode, la grande migration saisonnière ne connaissent plus aucune mesure. La Terre pencherait d'un côté ! Frénésies avant le prochain confinement de l'automne, déjà programmé, institué, validé par Jupiter le petit et ses noyaux rapprochés de sbires, de séides, de décideurs de circonstances ...
Mais l'on ne joue plus avec le TEMPS. Il est impérieux, vital de le préserver ! L'économiser, le respecter, en étaler avec parcimonie les périodes de liberté auxquelles tous les publics ont droit, l'épargner afin de ne jamais plus le surcharger, le saturer, le cribler de dettes insolvables !
Je me suis alors rendu vers quelques rivages isolés, quêtant ces pans de solitude, de silence, d'abandon, d'allégeance au grand Tout que les grands magnats dévastent impunément, incessamment, sous nos yeux. Seuls les avions restaient un court moment audibles. Les éléments y tenaient, en avaient décidé ainsi, pour combien de temps encore. Rien qui n'eut un instant falli au pacte initial
!
- MARIN -
Journal de Bord - Board
_________________________________