" Être seul, c'est être libre "
L'on y danse et vague
comme fou
en rêvant
Eau-Delà
à ces champs d'infini
A mon ciel ici-bas
immensurable et dense
je me livre
et m'abandonne
A tous les grains de sable
myriades de myriades
vagues de dunes
qui houlent
défiant les corps célestes
sans nombre
de l'univers probable
A l'imprécis à l'insoupçonné
d'un vertige
que le calame
et le roseau pensant
psalmodient
en calligraphiant le palimpseste de l'éternité
L'hiver
bleu de nuit
panse des reflets de ciels outragés
Ses nues en berne
rouge-sang
charrient dolentement
du Levant au Ponant
la funeste traîne de la géhenne
Je pleure aux mondes
des immondes parjures
Je vois tout ce que la machine infernale
ourdit de complots
de forfaitures
sur les voies frénétiques et suicidées
de l'impasse
Que n'aurais-je d'autre de chemins
La voie lactescente
un pur azur
nitescent
Tutoyons ensemble la bonne étoile
le faisceau de la Lumière
!
- MARIN -
Poème de l'Intranquillité
1 ère Ecriture le 20 Août 2021
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