Terrifiante et si belle à la fois
je la vis je l'éprouve
à l'intime de vagues duels
Antre de la peur et de l'émerveillement
rêves ou cauchemars
La mer _ veille énigmatique
safre et cendrée
prend comme elle dicte
Autre ciel ici-bas Abîmes
que l'horizon lie sans fin
aux étoiles
Beautés indomptées
Meurtrières fascinations
Que d'oxymores
suscite la " peau du Diable "
" ces baves d'écumes "
la Légende des Siècles
Aux champs ondés de la tragédie
que réfugie pourtant l'océan lyrique
que l'on oublie jamais plus
depuis l'exil
vers l'espoir
Appareiller
n'est-ce pas déjà mourir
à la mémoire de la mer
La solitude
aux transcendants regards
tel l'écho des lointains
m'ouvre ses fenêtres azurées
où vivre et partir convolent
coudoient le fol instant
de nos retrouvailles
à desseins d'éternité
toujours recommencés
Comme les doigts de la main
vont les éléments Harmoniques
tour à tour apaisants
bouleversants
Cet azur dense
oscille entre chaos et quiètude
depuis les origines vitales
de la Nuit Obscure
A ses houles de couleurs
de lavis en camaïeux
châtoyants
D'entre le plain-chant des cieux
et la fresque marine qui obstinément se couche
l'immensité désertique accourt
s'enfuit avec les vents
Vagues dunes
Je vois un erg mouvant
le moutonnement de l'infini
!
- MARIN -
La MER
1 ère Ecriture le 03 Septembre 2021
à l'orée de l'automne, en redoutant le nouvel hiver de toutes les ruptures
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