OUVERTURE !...

Cupabia 

J'irai    

 comme en poésie

ouvrir  une  dernière fenêtre  sur le ciel

Qu'importe le moment du partir

 l'inutile  viatique 

L' être aux mondes  

 à l'autre rive

se destine  

depuis  toujours     en partance

Plus léger 

en mon âme     sans conscience

que la raison  aveuglément     ici-bas

séquestre

L'interrogation  ne vaut - elle point   le détour 

au lent décours de l'irrévocable déchoir

de l'éphémère

Eternels rivages  

mirages 

de nous    de passage 

sans fins  bercés 

l'âme  y croise  

en doublant     enfin    le cap de la durée 

Que d'accords

fulgurantes   clartés

que ces lointains

nos madeleines 

Hauts  jeux radieux de l'eau   

de l'extrême

qui me consument     et me  plongent 

en abyme   

Quels encens       quelle essence 

fabulent  ensemble 

l'issue 

de la longue route 

Au-delà de  l'horizon  

L'Ether

Les ciels Empyrées 

!

- MARIN  -  

Palingénésia 

1 ère Ecriture  le 19 Janvier 2022 

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Comments

[marin56]

Magnifique allégorie, Joss ! Je crois que tu dois impérativement publier ce que tu écris, parce que là, c'est fort et cela vient de très loin ...

Merci pour ces mots ; il est bien dommage que nous ne puissions en parler de vive voix, je veux dire tous ensemble et ainsi, gagner en patience, de découverte, sur le temps...

[Joss]

Tu es comme un fruit pas encore à maturité, il n'aspire qu' à donner plus vite tout ce qu'il est capable de produire, mais la nature commande et il doit attendre , il est impatient , il mijote dans sa peau , prête à craquer , mais il a encore un peu de retenu et en souffre , et lorsqu'une fissure finit par apparaitre , une goutte s'échappe.

IL PLEURE





C est pas beau çà ,,,,,,??????? tu parles d'ego toi;;;; pour sourire un peu tout çà

[marin56]

Oui, Joss, je me penche sur le devenir et finalement le paradoxe de la vie dont les horizons, au-delà du terrestre, seraient barrés, bouchés. Cette interrogation sans réponse me hante, non par crainte de franchir la ligne d'arrivée mais parce que je trouve stupide ce naufrage, ici - bas, qui nous envoie par le fond, avec tout ce que nous aurions cueilli à l'arbre de vies, pour rien !... Et puis, ces comparaisons que je ne peux m'empêcher de mener au fil de mes lectures étonnantes et merveilleuses. Je ne me compare bien évidemment pas à ces pointures de la littérature, de la poésie, mais quelles claques je prends, en pleine poire, lorsque je lis cette verve fluide, éclairée, nourrie que les auteurs usent avec une aisance déconcertante. Avant, je voyageais, je découvrais, je m'aventurais, j'avais de quoi interagir avec les mondes ; aujourd'hui, j'erre dans le cloaque qui est le mien. Je tourne en rond. Je te remercie pour tes mots d'amitié et de réconfort.

[Joss]

Toi si clair dans ton analyse , arrete cette flagellation , je ne sais pas comment te convaincre , tu n'es pas ce que tu prétends ne pas être, et pas non plus ce que tu prétends être ; 'j'embrouille tout mais je sais que tu vas comprendre ° tu es en quête d'un devenir qui te hante. Tu ne mesures pas les capacités que tu possèdes fort nombreuses dejà ., mais tu es insatiable, voilà. Ah si je pouvais t'aider mieux que cela, j'ai l'impression que je te fais la leçon, et c 'est un peu ça, en Minane que je suis .



Cest une prériode morose et qui dure , si je t'envoyais mes écrits, tu aurais de quoi me donner des leçons aussi . Mais c 'est prouvé, on voit la paille dans l'oeil du voisin et pas la poutre qui est dans le sien.......



La mer , la mer...... toujours recommencée .....le poète a écrit..... trop beau, et ça c'est un remède que tu prends régulièrement, alors vas y .



JOSS AMIE

[marin56]

Je ne sais pas si cela s'entend et se comprend, tant cela émane d'une certaine forme de " souffrance ", d'un " mal aux mondes " que l'être hyper - sensible ressent en permanence. Je ne sais pas si la philosophie cartésienne peut et doit se pencher sur ce que le commun, l'ordre et le conformisme qualifient de " Etats d'Âme " ! Crois - le bien Joss, je ne dis pas cela à l'encontre des professeurs de Philosophie, dont j'admire la maîtrise de la synthèse, mais j'ai si peu confiance en mes élucubrations de dérangé, que je cache ces écrits ...! J'exprime quelques pensées, ressentis, horizons qui demeurent et resterons dans les culs-de-basses-fosses du mal - être et de l'égo ! Ecrivaillon, poètereau, écrivailleur, je suis ! Ca, c'est sûr ...

[Joss]

"la conscience que la raison, ici bas, sequestre.... "

C est d'une telle profonde réalité, un sujet à donner en philosophie (j en parle a Fabienne, bien qu'en ce moment ce soit difficile d'enseigner)



Jaime tes delires