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UNE HEGEMONIE ILLEGITIME
A la lecture de milliers de liens qui inondent le Web et la presse. Au regard de l'information récente et des études incessantes concernant l'état, le devenir de la Planète.
Eût égard aux capacités de la science actuelle, destinée à prendre en mains comme à contenir les manifestations et les effets du dérèglement climatique, force est de constater qu'elle affecte un retard de près de 70 années. Les dirigeants, les décideurs, les chefs d'états savaient comme ils étaient informés des conséquences invitables que le tout industriel, économique et commercial qu'ils menaient salement, devaient engendrer à court terme !
Rien n'y fit et l'homme, l'acteur et le système en marche, de croire, de vanter, d'arborer, de pavoiser, de brandir la toute puissance de la science et des nouvelles technologies !
S'il se dessine aujourd'hui quelques créneaux porteurs qui nous mènent vers un optimisme tout relatif, aucun triomphalisme serait de mise et de circonstance. L'homme peut intervenir au niveau local, agir sur des espaces réduits, remédier à quelques désordres dont l'ampleur n'aurait pas encore atteint les proportions actuellement connues quant aux terrifiants constats que la prospective et la cybernétique nous livrent.
La pollution plastique représente un front de lutte tel qu'aucun projet connu ne serait en mesure de régler l'étendue des dégâts et des diverses formes de pollutions.
Idem quant à la concentration de GES prévue perdurer durant des décennies, quoique nous entreprenions, selon les principes de l'inertie !
L'Océan s'est réchauffé et rien, en l'état de nos moyens, permettrait de stopper la tendance à l'emballement des températures moyennes, localisées, à l'acidification et aux bouleversements des courants marins !
Les sols sont majoritairement souillés, pollués et nous ne ferons pas revenir l'abeille noire !
La biobiversité se trouve dans un tel état que toutes les volontés des mondes n'y pourraient plus rien !
Les trois Pôles fondent ; l'homme est impuissant ! Il devra subir et solliciter la science, non pour infléchir le cours des choses mais afin de s'en préserver, de se protéger et se défendre.
Il faut avoir raison gardée pour évaluer les destructions massives en marche en cours et reconsidérer les capacités de la science. Voire en elle non la toute puissance, la panacée en mesure de tout régler mais un outil susceptible de tracer les grandes lignes d'un avenir à réinventer, graduellement, en ne misant que sur les énergies propres, sans déchets.
Revoir la sphère et la grille industrielles, envisager dans l'urgence la décélération, la décroissance, agir sur l'algorithme capture et pillage des ressources, nouveaux termes de l'échange !
Les Chefs d'états persistent dans le " politiquement fourbe et faux " ! Ils ont tous les éléments en mains, savent et signent sale, font allégeance aux Lobbies et aux Magnats de ce monde. Le grand patronat se tait et consent, condescend. Quant aux prospectives, nous ne cessons de l'observer et de le dire, elles se montrent en perpétuels remaniements et nouvellement chiffrées, programmées, précipitant les échéances. La situation est très grave.
Disposant de telles études et travaux, le politique ne peut perpétuer les causes d'un chaos inévitable
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CORSICA...GO56
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