Splendide et solennel / photographie signée
Gaëlle de TRESCADEC
Un site, un espace Web qui s'engage et dénonce est forcémment sous le joug de la
CENSURE
( CORSICA...GO56 )!
SUR LE TERRAIN DE L' OBSERVATION
Restons très Terre à terre
!
Mais adressons cette contribution aux politiques, aux élus, aux maires, aux associations, aux industriels, aux grands commerçants, à toutes celles et ceux qui tirent profits de la Terre et ne lui accordent qu'ingratitude et irrespect, indifférence sur les terrains pollués de la vente et des profits...
Car c'est bien de cala dont il s'agit, chaque jour, de partout, des espaces vierges aux zones urbaines où l'on constate une insupportable saleté, dévastation, pollution visuelle, accumulation, un développement et une extension anarchiques faisant fi de toutes les règles préventives et durables en mesure de s'adapter et de transiter vers un solutionnement ECO - LOGIQUE indéniable, irréfragable, vital.
Le coût de la modernité immaîtrisée
JOURNEES DE CI ET DE LA QU'IGNORENT LES DECIDEURS
Grands coups de pub et de com pour la journée de la Terre mais également des écarts à la REALITE inacceptables qui témoignent de dysfonctionnements majeurs entre la base et le sommet, soit du village, du hameau à la grande ville en passant par les zones rurales et de montagne, sans oublier les abords des cours d'eau.
Un constat mettant en exergue des lacunes et des fossés immenses qui résident dans les circuits de l'information, qui impactent les objectifs des projets pour une Terre propre et durable, les moyens adéquats et déconcentrés nécessaires pour y parvenir.
Une volonté politique absente, non suivie depuis la base, un vide juridique et organisationnel évidents
Enfin, bien que l'analyse soit en grande partie incomplète, notons l'incivisme collectif et individuel qui font du geste sale passant la portière de la voiture à l'entassement des rebuts et des déchets dans les propriétés, les parcs industriels, les zones industrielles, de véritables déchetteries à ciels ouverts, des vides chantiers ignobles une pollution protéiforme.
Une récentes étude faisait récemment état de milliers de décharges sauvages que l'on trouve en bords de rivières, en forêts, en rase campagne, aux détours d'un chemin, en montagne.
Interpellons les élus, les maires, la population irrespectueuse qui font de la route et des bas-côtés un dépotoire, une décharge, un vide-ordure et cendrier dont nous voyons, les jours de fortes pluies les charrois se déverser dans les cours d'eau, filer tout droit vers les baies, les golfes, la mer, les lagunes.
Au fil des mois du printemps, de l'été, de l'automne, le fléau s'accentue et se répand.
EVOQUONS AU TOUT VENANT LES FORFAITS
Evoquons ces coupes sauvages perpétrées par les braconniers du bois arraché aux forêts et revendus sur le marché, des forfaits commis la nuit, en zones reculées.
Evoquons ces gigantesques surfaces industrielles bétonnées, ces multiples parkings dont les maires et les affaires s'accommodent, dépourvus d'arbres et de végétaux, le manque d'espaces verts destinés à contenir les îlots urbains de chaleur, d'une part et, d'autre part, à permettre l'absorption des eaux de pluies.
Evoquons ces grands hangars rouillés, tôlés, éventrés, à l'abandon, visibles, les réalisations récentes et disproportionnées qui prolifèrent en mitant campagnes et banlieues sans aucune enceintes végétalisées !
REHABILITER L 'ESPACE
La journée de la Terre est à mon sens l'occasion de reboiser, de repenser les abords des hameaux, des villages, des bourgs et des grandes agglomérations.
C'est aussi la maîtrise des espaces de constructions que l'on se doit d'intégrer aux paysages, aux milieux, à la culture et à l'architecture du pays, usant de matériaux adaptés à l'évolution de nos climats.
C'est la végétalisation et le contrôle drastique des espaces à vocation industrielle et commerciale qui s'étendent de façon exponentielle.
C'est la fin de l'agriculture extensive et de la monoculture, de l'élevage intensif au profit d'une ruralité recouvrée, réinventée, sobre, mesurée, diversifiée, artisanle, saine et propre, largement aidée par les régions, l'état !
C'est l'arrêt de ces murs d'enceintes en parpaings et béton qui lézardent et défigurent les paysages, les quartiers, les zones résidentielles ...
La Journée de la Terre ce n'est pas apprêter les zones et les clichés à fortes valences touristiques et négliger les abords immédiats, s'arrêter aux domaines et espaces naturels qui en sont éloignés.
C'est aussi porter toute l'attention qui se doit à ces franges urbaines sales, laissées en friche, polluées, ces casses et ces immenses parkings dont disposent des entreprises irrespectueuses de l'environnement qui entassent contre toute règles d'urbanisme.
C'est refuser la conquête et l'accaparement de pans littoraux sensibles, fragiles, en sursis où l'on y flanque caravanes, mobile - home, murs et barbelés à tout va, diverses exploitations, le tout fragilisant ces zones arrières dunaires en mesure de se régénérer et de prévenir en s'adaptant la future et inéluctable montée des eaux !
C'est laisser à la TERRE les moyens de dialoguer et de composer avec la Mer, l'Océan, le Ciel, l'Eau
C'est retirer toutes les constructions que la montée des eaux menace sans tenter de s'opposer au flux de l'eau, des marées, des tempêtes, en fait, redonner de l'espace à la Nature qui le demande et l'exige parce que nous aurons fauté, manqué à la puissance des éléments, à la beauté.
C'est reboiser densément, revoir l'habitat, reconsidérer la ville à l'aune de températures caniculaires qui deviendront de plus en plus virulentes.
Car Tout est lié ; parler de la Terre c'est aussi regarder le ciel, sonder mers et océans, évoquer le cycle tutélaire de l'eau, à tous les niveaux de l'investigation et de la préservation, de l'organisation des hommes en sociétés, de la biodiversité respectée
...
La Journée de la Terre c'est l'occasion de ne plus participer à la souffrance animale, de la combattre, d'y remédier comme on vient en aide aux déshérités, aux laissés pour compte de l'ultra - libéralisme et de la finance
Mais, hélas ! La Journée de la TERRE c'est aussi cela, lisez plutôt, découvrez cette inimaginable surenchère en matières de destruction massive, de paranoïa d'états, d'usage et du commerce des armes
Que ce splendide et solennel cliché réalisé par
Gaëlle de TRESCADEC
illustre ce propos, cette contribution, pour la
TERRE
LA MER
LES OCEANS
LA VIE
LA BEAUTE
- MARIN -
Environnement
JOURNEE DE LA TERRE
22 AVRIL 2022
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