L' arène ondoie Au firmament
les ciels bleuissent
l'Aquilon fraîchit viride
Les montagnes moutonnent
dans leur immuable figement d'île
en découpant l'azur profond
des saisons et des coups de temps
Au soleil qui se lève et se couche
Je m'y promène allégé jamais las
confiant au hasard un flot de pensées intarissables
que l'espace - temps cerne de parenthèses
à l'ombre portée d'un doute
Je délire comme une hypothèse une illusion de moi
improbable et pourtant ici-bas
tant palpable
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De passage
comme s'il en eût été déjà écrit
De ces deux dates que seule l'éternité connaît
et que le grand voyage métamorphose
Je m'extrais comme je me vois lointainement animer
un cirque tant familier
en survoler
les rivages tel un mirage
un monde à mes yeux possible
Infiniment petit immensément mystère
participant tout autant de
l'infiniment grand je vogue
à travers Cosmos
vers la Lumière
Imperceptible irréfragable noumène
A bord d'une poussière d'étoile gravide
qui gravite
En ce corps finissant
Lyrique Lyride
renaissant à toujours des ciels vernaux
Océanique fragment
Envolée onirique
j'aurais été à tout jamais fugué
L'Océan la Mer
Mer-Océan me furent
contrées d'aventures
merveilleux roman
Vaste poème
révélations
un peu plus près du Ciel
de la vie
!
- MARIN -
Alpha Lyrae
1 ère Ecriture le 27 Avril 2022 - Ayant tout perdu de mes mondes éphémères