Conséquences directes d'un capitalisme exacerbé et de ses rouages aveugles ! Que va-t-il se passer lorsque ces pays en situations de crises climatiques n'auront plus d'eau ? G7 - 27 ont-ils répondu à la question
?
Nous consommons dès ce jour à perte pour la Planète et ses ressources ! Ce que nous prélevons dès aujourd'hui signifie que nous contractons une dette alarmante. Voilà pour ce qui est du passif civilisationnel et de la situation de débit vital !
Quant aux ressources de Terre, outre l'aspect quantitatif complètement écarté des politiques et des stratégies économiques en marche, arguons du fait qu'elles perdent en qualité, en salubrité, affectent l'homéostasie de tous les milieux considérés et investis par les prédateurs.
L'Inde, la corne de l'Afrique de l'Est, l'Irak, la Syrie, connaissent une canicule sans précédent, durable, terriblement meurtrière. Le bétail, les animaux emblématiques meurent par millions, milliers et, rien d'envergure ne semble être initié pour venir en aide aux populations locales de ces pays en grandes souffrances hydriques, alimentaires, sanitaires. Ces peuplades perdent leur raison de vivre dignement, disséminées à travers des territoires immenses !
La guerre en Ukraine, la pandémie Covid-19 en Chine, les menaces de nouveaux sous - variants issus des variants Delta et Omicron pèsent sur le Monde, l'économie, un " ordre " mondial géopolitique, financier et commercial déséquilibré.
Les opérations de communications se multiplient, notamment à l'adresse de la lutte contre le réchauffement et les bouleversements climatiques ! Ce qui peut être massivement et promptement initié tarde, s'enlise, subit les querelles de chapelles, les freins d'un modèle économique obsolète, d'un parc industriel dépassé et sale.
Tout va si vite, surprend, destabilise, engage et expose. Quelle transition pour demain, que deviennent la guerre et les conflits, la puissance et la prégnance des marchés et des ventes d'armes, cette sacro sainte croissance et compétitivité dont on ne déroge plus qui explose de plus en plus tôt les réserves de la Terre dès le 01 Mai de l'année, raréfient la biodiversité garantes de nos équilibres dévastés, les mers et les océans pillés, les terres empoisonnées, l'agriculture artisanale qui étouffe sous le joug d'un climat détraqué partout dans le Monde ?
Où allons-nous ? Est-il raisonnable de poursuivre sur pareilles cadences et menées suicidaires ? La guerre ne nous montre - t - elle pas les limites d'une grille de Civilisation parvenue au terme d'une voie sans issue, arc-boutée sur une surexploitation meurtrière des énergies fossiles ?
Pourrions - nous enfin établir des grandes priorités et s'y atteler, au-delà des états, de l'idéologie, de l'esprit de partis, de toutes formes de nationalismes et de dictatures de la misère et de la faim dans le Monde ?
La décennie que nous vivons sera fatale ! Nous en sortirons ou pas, pris que nous serons dans le carcan planétaire de toutes les dérives et forfaitures perpétrées à l'encontre de l'étant par l'argent - roi.
L'interdépendance des paramètres vitaux et organisationnels est telle que nous ne pouvons plus nous passer d'une approche et d'un réglement systémique des problèmes que nous soulevons, engendrons, maintenons envers et contre toute raison, prospective viable !
Il est désormais vital de parler le même langage, de prendre autant de résolutions majeures qu'il y a d'Etats et de gouvernements. La guerre débloque des milliards de dollars d'aides pour renforcer, pérenniser la guerre, par conviction, par solidarité, par soutien, entre Blocs qui s'affrontent et dérapent sur un terrain plus que glissant !
Mais qu'il en soit ainsi et justement de la mise à niveau des Nations, des aides à apporter aux plus nécessiteuses d'entre elles, afin que s'enclenche dès demain un vaste projet mondial de limitations des émissions de GES et de réhabilitation des habitats et des contrées tant impactés par la frénésie, la folie, les gigantesques profits consuméristes !
Décélérer ! Oui, l'option est non seulement possible mais salvatrice. Il n'est plus acceptable d'y opposer un argumentaire financier de marchés, d'équilibre, de remboursement de la dette ! De quelle dette parlons - nous ?
A l'heure où nous devisons, on prospecte, on sonde encore mers et océans en vue d'exploiter de nouveaux gisements de sources d'énergies fossiles ! Est-ce bien sérieux ? La biodiversité marine en souffre, meurt, s'échoue comme les animaux sur les terres brûlées, empoisnonnées, asséchées, dramatiquement inondées !
Ce qu'il advient en Afrique, en Inde, en Australie, en Amérique du Sud et du Nord arrive aussi chez nous. Les latitudes méridionnales auront bientôt à souffrir de déficits d'eau insurmontables, outre les violents épisodes de canicules et de sécheresses qui se multiplieront. Il n'est à ce stade que prémices, mais la tendance sévit déjà, lorsque nous abordons l'été avec plus de 50 % de nos réserves d'eau, tous secteurs confondus !
Mais nous voyons les commandes d'avions gros porteurs augmenter, le parc automobile électrisé émettre lui aussi autant de particules fines, le renouvellement des armes de destructions massives, la surenchère de la mono - culture, de l'élevage intensif, la déforestation galopante, la réouverture de centrales à charbon que la guerre impose à certains états, la prospection pétrolifère Off Shore gagner du terrain, le déséquilibre des moyens de transition qui frappe durement les nations en voie de développement, les redoutables sources de pollutions plastiques et ménagères affecter tant de pays peu soucieux d'environnements, ( une fatalité inacceptable ) etc ! ...
Nous prenons un retard considérable quant à l'adaptation des milieux urbains, de proximité, péri - urbains. Les solutions à mettre en oeuvre qui permettraient de mieux affronter les extrêmes - climatiques, non coûteux en énergie et efficaces, existent. La volonté politique reste absente
!
Nous n'en finirions jamais d'opposer constats accablants aux décisions urgentes à prendre. Les politiques, les décideurs, les affairistes usent de la COM à haut débit mais délèguent, retardent, arguent de toutes formes de crises, de l'inflation, de la stagflation très en vogue, de la rupture des chaînes de productions. Brandir le spectre de la crise et ne rien engager !
Or, dès le niveau local, combien nombreuses et efficaces seraient déjà les mesures à prendre, issues de l'acquis, simple bon sens, avant d'embreiller sur une politique et une stratégie concertées de grande envergure
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CORSICA...GO56