Mal aux mondes, Mal de Terre, Solastalgie, que je m'évade un moment de ce monde en déclin, parce que décadent, vilement anthropocènique, mené par l'exclusive cupide et dominante. Que je rejoigne les frontières de l'Azur ; ne point se placer, vivre encore un peu de ne pas mourir de choses ineptes, infectées, manipulées ! Je réfugie ici quelques pans de vérité et de clarté, avant qu'ils ne cèdent aux appétits, à la gloutennerie de toutes les formes de spéculations gangrènant le siège de l'esprit. Qui peut comprendre ? Je les nombre sur les doigts d'une seule main et, pourtant !
***
Vague rencontre
A celle qui me dit Tout
en oeuvrant aux vertigineuses alliances
de Ciels
L'onde-marine à la pointe cornue de schiste vert
se lie Immémoriale fluence
Ultime métamorphose
Eau - Delà
Belle messagère
Tu emporteras qui de passage
ici - bas s'allège
tente vainement de voler
D'entre la passe aux vents fous
et les vagues hiémales
que je choisisse
mon dernier atoll
Pourquoi de penser
finistère
aux mots qui se turent
m'enivre et me perd
Le monde du silence
prélude l'infini
comme l'infini
l'évasion à perpétuité d'un seul mot
!
- MARIN -
Fragments
1 ère Ecriture le 27 Mai 2022 /
En cours où sur l'improbable décours. Que cela demeure au stade du fragment, de l'insignifiant, de l'ordre du continu et du discontinu, de l'être et du néant