STRESS HYDRIQUE ! ...
Si l'eau vient à manquer, tout s'arrête ! L'Afrique est en crise ; semonces... Ne pas jouer avec le climat, entendre et écouter, suivre les travaux des scientifiques et des spécialistes du climat. Dangers imminents ! Politiques, élus, décideurs, technocrates, affairistes auront été prévenus, depuis plus d'un demi - siècle, au moins. Malgré cela, ils poursuivent, dans les mêmes voies suicidaires pour la Planète, temporisant par ci, ménageant par là intérêts et profits, grands lobbyistes et les marchés.
La France connaît des périodes de sécheresse de plus en plus nombreuses, intenses et fréquentes, aux multiples causes, agricoles et météorologiques, d'altitude. Les causes climatiques sont irréfragables ! Un comble, dans un pays représentatif du Climat Tempéré, aux multiples terroirs et à la diversité de ses belles régions qui en découle ...
Je consulte mes archives photos des années passées pour la mer Méditerranée, ( Pratiques sportives nautiques ) ! Indéniable, les conditions de Mistral, de Ponant et de Libecciu, ( Île de Corse - vents de Sud - Ouest ), se raréfient très nettement, d'année en année, au printemps et en été, pour le moment, sachant que Septembre et Octobre versent dans une sorte de 5 ème saison hybride aux chaleurs et aux épisodes de sécheresse tardifs très inquiètants, inédits, en hausse...
Si les nuits restent relativement " fraîches ", jusqu'au lever du soleil, force est de constater que les rayons mordent aussitôt et font grimper les températures, jusqu'à atteindre des extrêmes. L'humidité grandissante de l'air les rendant vite insupportables, comme cela fut le cas en Inde, au Pakistan, en Chine, partout à travers le monde.
Gageons, comme certaines études tendent à le démontrer, que la composition physico - chimique des masses d'air, les quantités de gaz à effet de serres libérées, contribuent majoritairement à expliquer ces phénomènes de hausses aggravées et généralisées, pendant de longues périodes, mettant en évidence des dômes, des plumes de chaleurs durables, des rivières atmosphériques, des canicules hors normes, des situations de crues inégalées, des vents d'une violence telle que l'on est sur le point d'instituer une classe VI dans l'échelle des ouragans.
Il est clair qu'une chape d'air saturée en GES de plus en plus dense et épaisse exacerbe les phénomènes d'intensification de la chaleur, les montées de températures ; l'effet de serre porte bien son nom et se répand, s'intensifie, s'épaissit ; Planète Terre ne possède pas d'évent donnant sur l'espace ( boutade ) .
Il est donc indéniable que celles - ci grimperont au diapason de l'accroissement de nos émissions et rejets dans l'atmosphère. De là à décoder et valider les principes inertiels déclenchant les perturbations affectant les grands courants océaniques et atmosphériques, Jet Stream et Gulf Stream, il n'y a qu'un pas.
Les phénomènes El Nino et la Nina amplifiant dès lors et très nettement les tendances et les situations de tensions au niveau hémisphérique et planétaire. Aussi, voyons - nous des situations météorologiques s'instaurer de plus en plus longues qui virent à la sécheresse extrême, du moins sur le pourtour Méditerranéen.
L'Île de Corse, le château d'eau, la montagne dans la mer en capacité d'accrocher les nuages et de faire tomber la pluie manque à ses desseins vitaux. Depuis le 15 mai 2022, il ne pleut plus ou alors très sporadiquement, localement.
Les dépressions du Golfe de Gênes " s'assèchent " ; multiplication des dépressions thermiques, d'une part et raréfaction des précipitations printanières et estivales ! Rares configurations propices au Mistral et quand celui se lève, nous observons des fronts secs, un système nuageux amoindris, des précipitations très insuffisantes l'accompagnent lors qu passage de la perturbation associée. Les vents locaux amplifient les effets de la sécheresse et le stress hydrique ! Une nouvelle configuration climatique à prendre donc très au sérieux. Il convient non seulement de prévoir, d'anticiper, de procéder à la mise en place de retenues d'eau , ( souterraines ou parfaitement intégrées ), afin de doter les réseaux de communes ou les villages isolés de cette ressource vitale que l'hiver octroie, pour le moment du moins !
Les grands centres météorologique permanents ne rivalisent plus ; marais barométrique, patate anticyclonique, situations multiples de blocage, détournent et / ou figent le contexte, parfois dramatiquement pluvieux au Nord et terriblement sec au Sud !
Si la situation se généralise dans le temps et l'espace, nous perdrons notre couvert végétal, du moins une grande partie, ( Sécheresse durant 6 mois, au moins, incendies et méga - feux, vents brûlants ) ! Une perte géolocalisée, selon l'altitude, la latitude, l'exposition aux vents dominants et au soleil, aux reliefs, certes, mais la tendance se précisera au fil des années au profit d'un manque d'eau ingérable, des vents violents, des inondations inédites et de courtes durées, des dépressions dites lentes.
Espérons que les espèces végétales impactées laisseront place à d'autres spécimen plus adaptés ! Un pari à ne pas tenter ...
J'oubliai, gaz fossiles, de méthane et centrales à charbon reprennent du service dès cet hiver en France et ailleurs, partout ailleurs ! C'est la faute à la guerre en Ukraine ... La démonstration est faite que nous avons et accusons des décennies de retard quant à la mise en place de la Transition Energétique et du développement durable.
Qui est responsable ? Le consommateur qui paie des taxes croissantes ou les politiques qui n'ont rien fait et ne font toujours rien que servir les marchés et la Finance !
CORSICA...GO56
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