Outre les températures suffocantes que nous annonçions, - selon les lois simples de l'observation et de la logique, de l'interprétation des signes du ciel, entre autres voies d'accès à la " connaissance du temps " qu'il fait habituellement sur notre Île,
les brises surchauffent et affolent le thermomètre, le ressenti devient extrême ;
Les températures diurnes ne baissent plus et vont de jour en jour croissantes ;
La mer se réchauffe en surface mais aussi en profondeur pour les zones grand large - large et, surtout, littorale ;
Les cours d'eau sont à leur plus bas étiage et participent également d'une certaine forme de pollution marine au regard de l'affleunce et de l'attrait touristique qu'ils représentent ;
Causes et effets de pollutions multiples se font dès lors plus virulents, engendrant dès lors de potentielles aires de baignades infectées, ce qui autorise les maires des communes à interdire par voie d'arrêté municipaux la baignade sur des sites remarquables et réputés, fortement fréquentés, malgré les activités professionnelles et touristiques en cours ;
Mais au-delà de ces aléas, notons et relevons cette notion de quotas relatifs à la fréquentation insulaire estivale qui s'étale désormais du mois d'Avril à la fin des vacances de la Toussaint, sachant que les pics des mois de Juin - Août et Spetembre promettent de terribles et d'inédites envolées.
A ce sujet, nous demandons aux élus de la CDC, au Préfet, s'ils comptent ainsi caracoler vers les 10 Millions de Toursistes de passage et résidant sur un si petit territoire.
Une collectivité insulaire certainement pas préparé à assumer de telles affluences et concentrations eu égard au niveau de développement et d'aménagement de nos deux départements et de nos agglomérations, du Hameau à la grande agglomération.
Sachant que les chaleurs extrêmes, la sécheresse aigue, le régime des vents surchauffés par l'effet Dôme de Chaleur et Canicule bouleversent notre quotidien, le milieu aquatique marin, - Canicule marine inquiètante -, la qualité des eaux de baignades de nos cours d'eau.
Enfin, gageons que les conditions de sécurité résultant de tous ces paramètres endogènes et exogènes que le réchauffement exacerbe ne sont plus réunies, exposent l'Île de Corse aux fléaux du feu, de la contamination par germes, de la pollution, de la surproduction de déchets et de matières fécales ( Loi du nombre et capacités d'accueil et de traitement des eaux usées, plus ou moins salubres, insuffisantes et exposées aux facteurs à risques ) .
Pour la petite et triste histoire, je ne reconnais plus le Grand Sud de l'Île. Le cliché vu d'avion continuera de faire recette mais, l'illusion devient incontournable. Il est interdit de se baigner sur les principales plages de l'un des plus beau golfe de Corse, classé Réserve !
Le phénomène gagnera - t - il en intensité, en étendue ? Se révèlera - t - il ailleurs au diapason de l'afflux massif des Aoûtiens ? Qui peut rester sur la plage, en bord de mer sans souffrir de cette chape de chaleur torride qui s'installe des semaines durant, portée par des vents locaux que nous ne reconnaissons plus
?
- CORSICA...GO56 -
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