Décharges sauvages, entre autre, broussailles, terrains vagues à l'abandon et en friche, au coeur des hameaux, des villages, entrée et abords de communes souillés ( Corse )
???
C'est avec dégoût et consternation que nous allons salir notre Espace et le Journal de Bord
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Mais il le faut tant le fléau s'étend, se répand, d'années en années, avec de plus en plus de virulence et d'impact sur l'environnement.
Pleins feux sur " l'exellence éco-logique "
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Ne sort pas en mer pour le seul plaisir de la glisse ! Loin s'en faut et peu me chaut de livrer ici notre sentiment, notre colère, notre indignation, confrontés que nous sommes aux tristes constats et bilans d'un été infecte, à tous les points de vues Nature / Culture.
Si les tiroirs - caisses continuent de tintinnabuler haut et fort, appliquant des prix et des tarifs exhorbitants, il convient de préciser que tout cela se retrouve partout sur nos routes, le long de nos littoraux à clichés, qui se vendent bien. La crasse et la merde jouxtent l'opulence et le lucre ! C'est de bonne guerre en ces temps de surflations démesurées ! Après tout, il importe si peu aux tiroirs - caisses que l'Île soit à ce point souillée ? L'argent n'a pas d'odeur ...
Quelles aubaines ! Que la curée se révèle bonne et juteuse sur fonds merdeux de pollutions majeures...
Une eau de mer surchauffée, touble, glauque ; les fonds ayant été rabotés par les ancres de centaines de mouillages ! Des bords de routes et de mer maculés de PQ bien crottés, ( Cf notre montage et Photos ) La pierre blanche de Bonifacio servant de caches et de couvercles ! Impossible de se poser, de déjeuner, de se promener :
Pestillence
Le métier de cantonnier n'existe plus et fait place aux machines des hommes bien peu scrupuleuses déchiquetant à l'envi tous les déchets plastiques et ordures, le polystyrène espansé que les girobroyeuses explosent sur des milliers de KMS de réseaux routiers, en bord de route !
Le tribut de l'opulence et du conditionnement des produits de la grande distribution et manufacturés.
Mais que pensent les autorités de la DDE, le Préfet ? Sont-ils aveugles ? Se plaisent - ils à sillonner les routes de Corse cernées de détritus ?
Entendons - nous élus et politiques sur le sujet de la pollution tous azimuts qui nous affecte non seulement durant les quatre mois de la pleine saison mais également le reste de l'année ? La manne est colossale, on ferme les yeux et bientôt,
TOUS LES RESIDENTS DE L' ÎLE DE CORSE
seront confrontés à l'inévitable.
Rappelons aux élus ce que signifie " l'excellence écologique " lorsque aux abords de toutes les communes, de la mer, déchets et défécations s'emparent de ces étendues embroussaillées et laissées à l'abandon, dont le maquis littoral ras a séché en emprisonnant des déchets qui ne partiront plus ou qui fileront inexorablement en mer, polluant massivement nos cotes.
Tout cela est révoltant, inacceptable, témoigne d'une ingratitude sans limite à l'égard de notre Terre, des nos grands espaces que l'on prétend protéger.
Commençons par la base et les fondamentaux de la proprété et naviguons vers tous ces gestes éco-responsables qui font que les lieux que l'on visite, pratique, savoure en pleine nature, se trouvent toujours plus propres et préservés, soumis à contrôles et à protections !
Nous voyons fleurir dans la Presse Locale, - qui nous censure -, de très nombreuses opérations de communications et de nettoyages ! Certes, l'initiative est heureuse mais elle ne doit pas servir et suppléer aux obligations de préventions, de préservations, de maintiens de nos grands esapces naturels !
Nous nous souvenons du Golfe de St'Amanza, en 1970, il y a donc 52 ans ... Un domaine splendide, - bien que déjà salement amoché en bord de mer via la route qui a bouleversé le rivage Sud ! - Nous y découvrions une exception insulaire, une nature et des tombants de rêves dans la Tyrrhénienne, intouchés ...
Là n'est pas le fond du problème, du moins si le bâtis s'intégre parfaitement aux exigences paysagères et environnementales ! Mais de la saleté, de ces propriétés qui entassent et cultivent la saleté, aux yeux de tous, impactant outrageusement le domaine, la vue, le plaisir d'évoluer à travers un Territoire d'exceptions et de richesses naturelles, des espaces remarquables...
Qu'en faisons - nous, où se trouve cette marque de respect, de reconnaissance et de gratitude que nous lui devons tous si la moindre parcelle y est jonchée de détritus, de déchets, de mousses expansées et de sacs plastiques, de bouteilles, d'excréments et de papiers " hygièniques "
Nous n'avons pu rester sur zones et nous sommes enfuis afin d'aller " déjeuner sur l'herbe " ailleurs, du moins loin du miasme et du fumet.
Le maquis en grande souffrance hydrique exhalait une odeur de merde et de pisse insoutenable ... Même notre chien ne put supporter ces lieux infâmes et fit demi-tour.
A quelques dizaines de mètres, un domaine cerné de barricades, ersatz d'île lointaine, pensait s'affranchir de la puanteur ! Rivage de luxe ultraprotégé, certes préservé, mais serti de souillures et de sources de pollutions, décharges sauvages ... Impensable !
Autant de véhicules campent et demeurent sur site la nuit ! Des cendriers de mégots sont déversés à l'orée de la végétation aux risques d' y mettre le feu.
Les élus comptent peut - être et encore sur les fortes pluies qui abonderont les charrois de la honte, qui convoieront alors des quantités colossales de déchets vers la mer, les cours d'eau, nos plages, des plages qui resteront sales et dont les vagues enfouiront sous les couches d'algues une pollution récurrente, préjudiciable aux biotopes, à la faune, à la flore, aux frayères, etc !
Nous nous sentons aujourd'hui très mal ! Et que cette navigation constitue un des tremplins de la révolte, de la contestation, un appel aux édiles afin qu'ils fassent cesser, sur les territoires dont ils ont la charge, cette pollution majeure. Une charte, un projet, un pacte insulaire de propreté, d'entretien, d'éradication immédiate de toutes les formes de pollutions visuelles salissant et défigurant nos littoraux, nos abords de villes, de communes, de villages, nos campagnes et bord de routes. La route n'est - elle pas le reflet d'une région, à fortiori d'une Île ? Doit - elle ainsi nous infliger laideur et hideur ?
Vraiment marre et ras le bol de cette OPA dévastatrice et de cette défiguration de nos Terres, de la Terre et de Île de Corse
- CORSICA...GO56 -
GHJORGHJU D 'OTA
Depuis le Golfe de St' Amanza
2 ème Ecriture le 23 Septembre 2022
Un session bien polluée, ce jour, vers ce Golfe jadis radieux ! Comment être bien dans sa tête et naviguer, profiter, lorsque l'on grée son matériel au milieu de la merde, de la saleté, de cette défiguration des paysages inacceptable dont les vents soufflent le miasme même loin en mer
?