AU CIEL UN - SIGNE !...

Aux  petits matins d'une île

A l'oliveraie mélodieuse

A leurs  champs ivres d'oiseaux 

 qui s'éveillent

à l'orée du printemps

et des amandiers constellés

Aux premières lueurs   des mondes 

Une  musique 

dissemine  et partage 

l'alme partition des anges

en puisant à la source philosophale

de nos sibyllins accords 

Dans un ciel insigne

un vent  doux 

 calame  des nues   

calligraphie les mots de  l'azur

que le marin effane   

aux corolles de   l'aube  et du  couchant

comme un signe

Mais à Terre   

m'en allant sous la ramée

et la dense  frondaison

en musant 

loin des flots         mêmement  bercé 

de célestes polynies à la dérive

fascinent     augurent

Franges fugaces       guipures ajourées  

nappes de  ciels  brodées et festonnées

ainsi vont   et courent     nûment

évanescentes  et diaphanes 

mes rêveries solitaires

De givre  esquissées       pleinement bleues

Les fenêtres de l'olivier  centenaire

bruissent et s'ouvrent  

profondes  comme un vertige

A leurs  blancs   vantaux   je me  suis adossé

laissant  mes pensées  s'échapper 

rallier quelques océanes prémonitions

voguer à  bord de la mémoire

de passage 

_____________________

Dans un ciel insigne

fleurissent   des parhélies 

De - venir 

Revenir

Grandir et s'élever

à l'unisson des  rimes de silences

!

-  MARIN - 

Catégorie du Site 

"  MARIN A TERRE  " 

1 ère Ecriture le 19 Février 2023

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Comments

[Joss]

je t ai envoyé une photo , prés d'Aix , j'y ai trouvé le meme ciel es tu d'accord ?

[Joss]

Tu as de la chance de trouver encore des endroits vierges de source de problème, meme si c'est provisoire car la ville est gourmande.



Une belle inspiration ...... et un poême qui m'a' touchée, encor une fois

[marin56]

J'ai été subjugué par les états changeants de ces ciels. Ils sont passés par tous les états. Bleu et blanc et si précieux, comme s'ils étaient encore purs ... Délires autour de ces fantaisies. L'écriture se tait, est toujours muette, se mue en image, partitions du silence. Je suis arrivé trop tard car les vents changèrent de direction en survolant les montagnes. Equilibres subtils que ces quelques heures propices à l'imaginaire, entre 11 et 13 heures, depuis le hameau et son oliveraie. J'ai pu trouver un endroit sans câbles ni fils électriques, sans pylônes ni murs en parpaings. Cela devient rare tant le hameau change, se couvre de maisons, déracine les forêts de chênes et la suberaie... Merci, Joss, je vais te publier, j'ai gardé quelques textes sous le coude ! Cris

[Joss]

ECOUTER LE SILENCE ET SE TAIRE ......