CORSE - SECHERESSE / ATTENTION !...
Des sommets aux vallées, des nuages vers les terres, de la teneur en CO2 de l'atmosphère aux sols pollués et durcis : rien ne va plus ! 30 ans de retards et de manques d'anticipation. Les Scientifiques avaient pourtant prévenu. L'heure est donc logiquement aux privations, aux restrictions ; facilités d'une gestion bien moins coûteuse dont la mise en oeuvre est immédiate ; oui ! mais à quels prix ...
TROIS LIENS DONT IL IMPORTE DE CONSIDERER URGEMENT
LES NIVEAUX D' ALERTES
Les gouvernements successifs ont toujours géré la pénurie et les multiples restrictions connexes, multi - sectorielles ! Il n'auront jamais su anticiper, pris les mesures en capacités de traiter les surplus d'eau issus des excès des fortes précipitations et de la fonte des neiges.
Nous en sommes à des decennies de retards pris et contractés concernant le manque flagrant de structures communales et urbaines adéquates, aujourd'dui réellement déficitaires.
Voilà plus de 15 ANS que nous alertons sur le sujet des sécheresses, de la hausse des températures moyennes annuelles, des extrêmes climatiques et de l'ensemble des boucles de rétroactions positives inhérentes aux stratégies et options de développements actuelles souffrant d'anachronismes évidents, avérés, préjudiciables à très courts termes.
Celles - ci principalement, prioritairement, majoritairement orientées vers le secteur de l'agriculture intensive et tentaculaire ne cadrent plus avec la nouvelle donne et grille climatique ! En outre, les barrages ne sont pas en mesure de répondre aux nouveaux besoins ; leurs limites sont atteintes, en quantiré, en qualité de distribution, en apports constants ; le recours aux Méga - Bassines est une ineptie, relève de l'irresponsablité. Il est inadapté, jamais intégré au milieu, dangereux pour les réserves souterraines en eau, des ressources qui désormais s'épuisent en profondeur suivant plusieurs logiques : humaines mais surtout climatiques, météorologiquement rapportées.
A l'instar des mouvements sociaux que l'on mate à grands coups de matraques dans la rue, force est de constater qu'il est bien plus facile et moins coûteux d'organiser la gestion de la pénurie que de s'orienter, depuis plus de 20 ans, vers des unités de stockages à volumes modérés, intégrés, répondant aux besoins des différents bassins, communautés de communes, voire des regroupements de communes que la géographie permet par gravité.
Une réserve, une sage précaution, de l'eau non captée mais résultant des excès de précipitations réorientées et à constituer en petites retenues ; les carrières le font, mais, hélas ! en assèchant des vallées l'été avec prédation - captage en direct sur les cours d'eau, avec l'aval des préfets, ( Ce qui affecte sérieusement les demandes en eau du milieu dans son ensemble ! Révoltant ...
Il est à déplorer un déficit de structures colossal, un retard inacceptable et par trop exclusif, ignorant non seulement les besoins d'une nouvelle ruralité mais également les tendances climatiques accélérées, évoluant dans le rouge de façons pérennes.
Si Mr BECHU bêche par excès de zèle, sa déclaration de 2023 relative à l'évolution climatique impactant le pourtour Méditerranéen arrive avec plus de 25 années de retard.
Nous brandissions, en 2008 déjà, la très forte probalibité de ce scénario climatique ! Un faisceau de présomptions grandissait, chaque année ! Il apparaît de nos jours une incapacité flagrante à structurer, à déployer les parades inévitables, inéluctables, directement imputables à l'incurie, à l'absence de vision et de compréhension de l'évolution climatique et cela, malgré les alertes systématiques et fondées des scientifiques, chercheurs, hydrogéologues, climatologues - GIEC - glaciologues
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L ' ÎLE DE CORSE
Les Anciens comptaient sur tous les torrents de montagne, les centaines de Padule ( Mares temporaires ), les sources, un enneigement long, les pluies parfaitement régulées par le massif Corse et les saisons. Ils traversaient sans exception les étés... Les fontaines donnaient à plein, chaque vallée se suffisait à elle - même et à ses ressources. Le tourisme n'affectait pas encore les réserves naturelles en eau ; nous étions excédentaires, la pluie parfois tombaient des jours et des nuits durant, fussions - nous en Juin, en Août !
BOUCLES DE RETROACTIONS ALARMANTES
L'eau est la vie ! Les déficits dus aux manques d'anticipations tous azimuts menacent donc notre Île ! Au premier chef, les paysages et le couvert végétal endémique et d'altitude sont en sursis...
Des sécheresses de + en + longues, des sols durçis et, un ruissellement exacerbé lors des pluies soudaines, parfois très intenses et de courte durée ! Ne plus perdre ces eaux ...
Recrudescences des risques incendies, acuitisation des chaleurs, des épisodes de sécheresse, perte de biodiversité, empoisonnement des sols relatifs à l'usage personnel et entrepreneurial des pesticides !
Agriculture intensive en grandes souffrances
Un tourisme qui devient exponentiel ! Comment gérer la pénurie d'eau et selon quels critères ? Inadaptation totale et dangereuse des grandes exploitations extrêmement gourmandes pour si peu d'efficience, l'évaporation étant accrure, considérable au regard des pics - vagues de chaleurs ...
Les exemples ne laissent plus de sévir, de fragiliser non seulement le secteur productif mais également les sols désormais si mal drainés. Les besoins de la population seront, à court terme, non satisfaits. Une perte d'initiatives considérables en résulte ( Jardins - potagers - vergers - pâturages, vie sociale, activités saisonnières )
En cela, chaque commune doit se voir dotée de tous les moyens structurels adaptés, intégrés, parfaitement évalués selon les besoins locaux afin d'assurer à la population et aux secteurs productifs recadrés, l'essentiel en eau, durant les mois de pénurie ou de crises ...
On ne prélève pas sur les nappes, mais on récupère les excédents de pluie selon les moyennes normales et habituelles de précipitations annuelles de telles sorte à ne jamais diminuer les apports des cours d'eau aux milieux, aux diffrénetnts types de terrains.
Un arsenal de mesures que les spécialistes savent gérer, mettre en oeuvre, développer dans le droit fil de l'exigence écologique, environnementale, spécifique de l'Île de Corse, de l'adaptation vitale aux effets du réchauffement global.
Si la Corse continue de compter sur ses seuls barrages, nous allons à la catastrophe et nous le répétons !
Les augmentations considérables de la fréqunetation touristique annuelle, l'évolution climatique actuelle et ses extrêmes, la pérennisation d'un système productif devenu obsolète et inadapté ne font plus bon ménage et interfèrent négativement, dangereusement, pour le pire qui reste à venir
GERER PRIORITAIREMENT LES EXCEDENTS D'EAU HIVER - PRINTEMPS
PARTOUT A TRAVERS LE TERRITOIRE MAIS NON LA PENURIE LE MANQUE LA SECHERESSE INELUCTABLES
METHODE ET ARGUMENTAIRE D 'ETAT
Concernant les retraites, le gouvernement se tourne d'emblée vers les pays de l' UE et clame : " 67 Ans " ! C'est très facile ...
Quant aux désordres climatiques, on se tourne encore vers l'UE et l'on pense : " Oui, mais ça ne nous touche pas encore ! " Nous y sommes...
La France, l'Espagne, le Portugal, le Sud de l'Italie, les grandes Îles de la Méditerranée comptent de nos jours parmi les pays les plus impactés de l'UE par les différentes formes du dérèglement climatique !
Enfin, la France accuse plus de vingt ans de retards et environ dix ans d'improbables remédiations, qui font 30 années d'incuries patentées, de sévères complications, d'inadaptations majeures
SAGESSE PREVOYANCE ABONDANCE
Créditent toujours nos Anciens et, à titre d'exemple, toutes proportions gardées, sans que la logique de la mesure éclaire la voie à suivre et à quantifier selon les besoins, à partir des excès qui persistent et dont les volumes en excédents se perdent à la mer inconsidérément à la mer ... La situation n'est plus du tout comparable. La valence climat et complexe productif agricole inadapté, surdimensionné, insuffisamment servi en eau manquante, le déficit d'anticipation de nature structurelle virent à l'irresponsabilité ou au manque total de clairvoyance.
Les villages disposaient d'une source, d'une fontaine, voire de plusieurs points d'eau qui ne laissaient jamais de couler. Pas de robinet pour les fermer. Cette eau fluait en abondant des bassins d'arrosage, sans chlore, bien sûr ! Les villageois jardinaient, produisaient, utilisaient une eau souvent potable, en surcroît, avec équité, géraient cette eau en surplus, cette manne merveilleuse d'un tout autre temps, ce temps dont il n'est plus possible de repartir à la recherche !
- CORSICA...GO56 -
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" CHANGEMENTS CLIMATIQUES "
Le 28 Avril 2023