ALLEZ AU SUPERMARCHE ! ...
L'EMBALLEMENT ET LA VOIE PLASTIQUES
Le discours, la planification, la théorie et les axes d'un projet gouvernemental constituent des stades et des niveaux de réflexion aisés pour les hautes sphères techno - cratiques et politico - économiques de marchés. Pourquoi donc avoir attendu 2023, alors que le sujet,- à l'instar de l'air et de l'eau, des forêts, des mers -, menaçait déjà avant la fin du millénaire ?
Autres priorités, crises financières, manque d'anticipation et de marges de manoeuvres tant les grands ensembles industriels imposaient et dicteront encore sur le terrain et lors des COP leurs lois ! Mettons en exergue ce qu'il se passe actuellement concernant les pesticides, les engrais, les insectides et dont les étals, - de la grande distribution au droguiste de rue -, font la promotion, emballages plastiques et macro - molécules de la pétro-chimie obligent.
Un fait certain à noter : les choses bougent ! Mais pas assez vite au regard des conséquences croissantes, relatives aux facteurs inertiels de l'industrie de l'emballage et du conditionnement sales, polluants, ravageurs, déstructeurs.
Mr C. BECHU
Mr E. MACRON
Semblent " armés " de bonne volonté. Ils se soucient enfin de Terre, à justes titres, de manières presque touchante. Voeux pieux, vellétités, amorces légitimes mais contenues au royaume des affaires et de la haute finance perdurables ? Que dire lorsque le contexte et le compromis de marché, la prébende dictent leur loi, quand les Lobbies ferment la bouche aux politiques et les mènent par le bout du nez lors des sommets. Communication, enfumage, effets d'annonces, réelles initiatives ? Comment se situer lorsque l'on découvre et observe partout, quel que soit le secteur d'activité, le quantum et le potentiel de pollutions majeures et tout azimut que l'industrie, le commerce, les producteurs et les distributeurs génèrent tout en ne changeant rien de leurs habitudes et conditions de vente, des marges dégagées, des termes de l'échange commercial et financier à assurer et pérenniser. L'écologie, un fait de Civilisation relégué au dernier rang des préoccupatios essentielles, dans un monde qui ne reconnaît et n'aura jamais compris GAÏA, cette terrifiante synergie Terre - Anthropocène que Bruno LATOUR étudia une vie durant !
L'heure et les temps ne sont pas encore à l'acceptation de l'origne et des causes anthropiques du réchauffement et du dérèglement climatiques, de la pollution industrielle. Il importe de ne pas entraver les paramètres ancestraux de la croissance, du maintien de la production et des cadences afférentes, les conditions du bonheur se rappelant aux Trente Glorieuses ! Produire et vendre toujours plus, partout et ne considérer que les richesses ainsi engendrées, ces points de PIB encensés à gagner.
Le soucis éco - logique vient après. Telle une bonne conscience que l'on se donne et qui sur tous les fronts ne transparaît jamais ou si peu. Et puis, il y a les autres, ces pays qui peinent à survivre et à qui l'on demande de se montrer vertueusement vert, alors que l'Occident leur impose le nouveau diktat des riches, l'opulence, le consumérisme, la démesure et ses rejets dantesques ! Nos déchets finissent là-bas, alors que les structures adéquates manquent ou restent amplement insuffisantes, inadaptées à de telles ampleurs !
Si des nations comme la France agissent pour le climat, se positionnent dans le peloton de tête des bons élèves, non sans fatalisme, que valent ces progrès et ces gains dans le vaste concert des nations dont une grande majorité d'états polluent de plus en plus gravement, malgré eux, par manque de civisme éclairé.
Nous le savons, le plastique est l'arme incontournable générant une gigantesque plus - value, organisant le commerce de détail selon des logiques de profits exponentielles, allant à l'instar de l'économie des containers voyageant à travers le monde.
Emballages, conditionnements, rejets et déchets, fragmentation et multiplication des doses et des recettes, de surcroît chiffrées en euro, grevées d'une forte TVA. Le grand patronat dégage des milliards de bénéfices et salit au diapason d'un commerce désormais tentaculaire.
Chantiers non sécurisés, routes souillées par incivisme notoire, capitulation des communes face à de vraies déchetteries intinérantes, décharges sauvages, supermarchés gavés de plastiques, propriétés, quartiers souillés d'emballages multiples, pollutions majeures et protéiformes, sans frontière, comment changer la donne d'un monde voué au déclin, pour s'être trop enrichi tout en dévastant chacune des logiques de vie et de régénéréscence ?
Une immense réflexion est à menée sur tous les sujets concernant le Plastique : conditionnement, tri et recyclage. Quant aux secteurs de l'alimentaire et des produits de consommation courantes, manufacturés, il est urgent de stopper drastiquement les emballages actuels à bases de polystyrène, mousses expansées, bullpack et autres sacs plastiques, etc ! Revoir dès demain tout le secteur de l'emballage, y apporter des solutions durables, propres, recyclables à 100 %.
Si le civisme dans bien des cas manque à l'appel, un espoir cependant demeure à ce niveau. Cependant, rien ne saurait avancer réellement, sans le concours massif et radical qui sévit à la source, soit briser cette synergie conditionnement plastique et manne inépuisable pour la TVA et les marges ! Cela, le plastique sait faire, imposer, malgré toutes les intentions des gouvernants. Morceller les contenants, les multiplier à l'infini et ainsi : s'enrichir !
Une analyse au premier niveau mais non dénuée de vérité et de réalité. Ouvrons les yeux et voyons comment et combien le plastique aura bouleversé notre Environnement, les grands espaces, les villes et les banlieues, les cours d'eau, la ruralité, l'eau des nappes, des zones humides, les océans , - la Tyrannie des containers ), etc ! Une menace aux effets rapidement exponentiels et mis en boucles de rétroactions positives que l'on ne pourra plus traîter.
Plus de moratoire ! Une décision politique sans condition ; les industriels sont dans le colimateur, dès demain, avec d'emblée et déjà des pénalités croissantes ! Nul doute que les réactions positives, les solutions émergeront au plus tôt. Ne plus accorder de largesses aux pollueurs arc-boutés et récalcitrants, à l'instar d'un P-V adressé au conducteur en excès de vitesse et qui tue. Cesser cet écocide majeur que le déchet, l'incivisme et la tolérance étatique nourrit chaque jour, pour le pire des lendemains, la disparition de tous les éco-systèmes vitaux.
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